Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

3^0 CONDITIONS DE CONTINUITÉ, RELATIVES 
lions du mouvement par leurs dérivées en y ou en z, à côté des pres 
sions rapidement variables qui figureront par leurs dérivées en x, 
neutraliseront en majeure partie les effets de celles-ci, de manière à 
permettre de notables variations, entre les deux faces de la couche, à 
ces dernières pressions considérées à part ( 1 ). 
L’égalité de ces pressions dans les deux milieux sera donc en défaut 
et ne pourra pas servir de base aux conditions définies cherchées. 
31. Formation des conditions aux limites, dans l’hypothèse d’une 
épaisseur suffisante de la couche de transition. — Ce qui rend plau 
sible l’objection précédente à l’hypothèse de l’égalité des pressions de 
l’éther, dans deux milieux homogènes contigus, sur leur surface com 
mune, c’est que la couche hétérogène de transition les séparant ne 
paraît pas être infiniment mince, en quelque sorte, par rapport à une 
longueur d’onde lumineuse. Certains phénomènes ont permis de l’ap 
précier : ceux, par exemple, de réflexion sur une lame vitreuse, recou 
verte d’un léger dépôt d’argent dont on accroît peu à peu l’épaisseur, 
jusqu’à ce que le rayon réfléchi observé en devienne indépendant. 
Il est, dès lors, naturel de chercher dans le fait même ci’ une épais 
seur sensible de la couche de passage, qui, avec celui de non-résis 
tance de l’éther aux petits rapprochements de ses feuillets parallèles, 
. d\ dt]\ (dÇ d%\ . , 
aux x, savoir T — u. ( — 1—7— > 1= ¡11-7 1—7- » dont les denvees en x 
z ' \dy dx / * \dx dz] 
contiendront -7— différentié. 
dx 
(') On sait, en effet, que les seconds membres des deuxième et troisième équa 
tions (6) ( p. 272) sont respectivement 
dT z dN y dT r dT y dT v dN z 
dx - 1- dy dz ’ dx + dy r dz 
Or, il y aura, dans ces seconds membres, tout à la fois les termes en T t et en N y , 
en et en N t , susceptibles d’être très grands : et l’on ne pourra pas, rnàlgré la 
valeur finie de leur somme, qui est de l’ordre des premiers membres ou des iner 
ties de l’unité de volume suivant les y et les z, conclure à une valeur finie des 
c/T. c/T. 
dérivées -7—^> ——: d’où se déduiraient les quasi-égalités soit de T, 
dx dx t o £ 
soit de T, 
sur les deux faces de la couche de transition. 
On voit que ce qui rend ces égalités admissibles dans la théorie de l’élasticité, 
c’est l’impossibilité, pour des dilatations comme -gg,' d’y devenir très 
grandes, les corps réagissant avec une énergie croissante contre toute déforma 
tion qui s'exagère.
	        
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