SIR LES DEUX FACES DE LA COUCHE SÉPARANT DEUX MILIEUX. 3^3
Si l’on affecte d’un indice i les quantités prises sur la seconde face
de la couche de transition, pour les distinguer de celles qui le seront
sur la première face et qu’on écrira sans indice, les deux dernières
équations (89) équivaudront donc très sensiblement, en ce qui con
cerne la limite des deux milieux homogènes ou les deux feuillets
extrêmes de la couche de transition, aux quatre relations définies
Mais alors les dérivées en y et z des deux rotations moyennes con
sidérées sont constantes, comme ces rotations, le long de tout petit
chemin J*dx normal aux faces de la couche de transition; et la pre
mière équation (89), interrogée à son tour, montre que son second
membre n’y dépend pas sensiblement de x. Donc celte équation y
prend la forme
(91) Г _(_ iill çl = fonction indépendante de x.
Intégrons-la sur place deux fois par rapport à t, soit à partir d’un
instant où le mouvement n’avait pas encore atteint la couche de tran
sition, soit en déterminant les constantes d’intégration de manière
que la fonction linéaire de £, r ( , Ç entre crochets ait, en chaque point,
sa dérivée par rapport à t, et aussi sa propre valeur, moyennement
nulles, vu la nature vibratoire des mouvements à considérer.
( 1 ) II suit de l’égalité de Ç en tous les points correspondants (y, z ) des faces
de la couche, que les dérivées en y, z de 79 Ç y ont mêmes valeurs, et que, par
suite, la troisième rotation moyenne, — dy)’’ ^ est auss ‘ P are 'he; de
sorte que l’on a encore
Dès lors, si l’on change les axes coordonnés, les rotations moyennes relatives
aux nouveaux axes, et qui s’expriment linéairement au moyen des précédentes,
seront encore égales chacune à chacune, sur les deux faces de la couche de tran
sition. Ainsi, les conditions de continuité (90) signifient, quel que soit le système
de coordonnées choisi, que la rotation moyenne des particules et leur dépla
cement tangentiel sont les mêmes (pour la grandeur et la direction) dans
deux milieux contigus, en tous les points de leur surface limite.