344 ÉGALITÉ DES ROTATIONS MOYENNES ET DES DÉPLACEMENTS TANGENT1ELS,
t , , . . . p(i-4-A) t pF pE'
Le résultat exprimera que le trinôme ç -+- —y) t—ç a,
(X p. P
très sensiblement, la même valeur tout le long du chemin jdx, no
tamment sur les deux faces de la couche de transition. Ainsi, une
cinquième relation définie sera
/ \ pO-fA),. pF p E'
(92) — ç -4- i— t] —
p p p
p (1 -+- A) .. p F
i L +J r)
p p
P E'
F
-0-
l /1
Cette relation, où y) et Ç sont respectivement égaux dans les deux
membres, montre que \ y diffère, comme les coefficients F, E' et sur
tout A. Ce n’est donc pas seulement l’égalité habituelle des pressions,
sur les deux faces de la couche séparative, qui est ici en défaut, mais
aussi l'égalité des déplacements dans le sens normal : singulier para
doxe, à première vue, mais expliqué par le double fait d’une épais
seur un peu sensible de cette couche et de la mollesse infinie qu’on
lui attribue, c’est-à-dire de sa non-résistance aux déplacements nor
maux très petits, qui ne provoquent pas chez elle une réaction attei
gnant, comparativement, leur ordre même de grandeur et qui, par
suite, ne se transmettent pas d’une face à l’autre.
Enfin, les équations (89) entraînent, comme on a vu, l’intégrale (8)
( p. 272), qui, sur les deux feuillets extrêmes de la couche, là où A,
B, .. ., F' sont constants, devient une relation linéaire entre les déri
vées premières de £, r\, Ç en x, y, z. Or, les deux premières rela
tions (90) et l’équation (92) relient directement, sur les deux faces
de la couche de transition, yj, Ç, £, et, par suite, leurs dérivées en y, z,
tandis que les deux dernières (90) y relient de même les dérivées der,
et Ç en x. Donc, par l’intermédiaire des deux relations linéaires dont
il vient d’être parlé, les deux valeurs de ~~ à la limite des deux
milieux se trouveront rattachées l’une à l’autre : ce qui constituera la
sixième condition définie cherchée. Par exemple, si les deux corps
sont isotropes, la relation (8) donnera,
dans chacun, po
la
. / dr t dÇ\ . -, » 1 1
valeur — y qui est, comme on voit, la meme des deux
côtés. On aura donc la sixième relation définie
(93)
= IA\
dx \ dx J i
(à la limite de deux corps isotropes).
Comme l’équation (8) rattache directement, en chaque point (x,y, z)