Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

346 ÉNERGIE POTENTIELLE DE L’ÉTHER, EXPRIMÉE, DANS LES ÉQUATIONS 
fond, comme un milieu unique, homogène, illimité, dont les mouve 
ments ne se diversifient dans leurs lois qu’à raison de la matière pon 
dérable l’entrecoupant çà et là. 
Les conditions spéciales (90), (92), (98) y facilitent simplement les 
calculs, en dispensant de mettre en œuvre les équations indéfinies (89) 
pour les cas d’une hétérogénéité très accentuée, mais localisée à de 
minces espaces entre deux, régions plus larges où leurs coefficients 
sont constants ou très graduellement variables (*). 
( 1 ) Expression générale de ces relations définies et formes en résul 
tant pour les équations des forces vives et du viriel : détermination 
complète du problème de la réflexion et de la réfraction. — Exprimons 
l’égalité des composantes tangentielles du déplacement, de part et d’autre, pour 
tout point (x, y, z) d’une surface séparative d’orientation quelconque. Soient a, 
p, y les trois angles faits avec les x, y, z positifs par sa normale, tirée hors du 
milieu où les déplacements de l’éther suivant les axes sont r„ Ç; et appe 
lons Ç, les déplacements de l’éther dans le milieu voisin. On peut se repré 
senter les deux déplacements effectifs, sur les deux faces, décomposés d’abord 
suivant la noi’male et suivant deux tangentes, puis, les composantes ainsi obte 
nues, projetées elles-mêmes sur les x, ou les y, ou les z, et ajoutées enfin pour 
donner les projections respectives ç et ou t] et r l{ , ou Ç et Ç,. Or il faut et il 
suffit évidemment, pour l’égalité des composantes tangentielles chacune à cha 
cune, que les différences \ — r,—t„, Ç—Ç, proviennent uniquement de la 
différence offerte par les deux composantes normales, différence dont les projec 
tions sont dès lors \—t\ — Ti,, Ç — Ç, et valent ses trois produits respectifs 
par cos (a, p, y). On a donc les trois rapports égaux 
s sj_ n tu s 2]. 
cosa cosp cosy 
Comparons deux quelconques d’entre eux, le deuxième et le troisième, par 
exemple. Il viendra 
( i\ — T 1 ,, ) cosy — (Ç — Ç, ) cos,3 = o, 
ou bien, en effectuant les produits partiels et appelant cos (a,, p,, y, ) les trois 
cosinus directeurs de la normale, mais tirée hors du second milieu, puis mar 
quant par l’indice 1 toute expression qui se rapporte au second milieu, 
(a ) (t, cosy — Ç cos P) + (r, cosy — Ç cosp), = o. 
Les quatre conditions obtenues (90) reviendront, en résumé, pour une surface 
séparative d'orientation quelconque, à égaler respectivement, de part et d’autre, 
les trois binômes différentiels 
di\ clt, dÇ d£. d\ d<] 
dz cly clx dz dy dx ' 
que nous appellerons —2(o x , —2 w r , — 2w., et aussi, mais seulement en valeur
	        
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