pour l’intensité de LA LUMIÈRE RÉFLÉCHIE. 377
auront les valeurs
^ ( soit A cos[a-f- k( t-+- Ix — my )],
( soit B cos[p -+- k(t-hlx— my)].
(i3o) S = cosâ:(£—Ix — my),
Occupons-nous du coefficient d’amplitude du rayon réfléchi, qui
est respectivement A dans le plan perpendiculaire au plan d’inci
dence, et B dans le plan d’incidence.
Nous pourrons supposer la valeur (i25) de L 0 , du moins tant qu’il
s’agira seulement de prendre une vue d’ensemble du phénomène
assez grande pour que les deux dernières formules (i25) donnent
sensiblement v =v 0 et L = L 0 . Alors, L et v étant censés constants,
les carrés (129) de A 2 et B 2 sont inférieurs à l’unité, respectivement,
de
. _ . 4 b cosv cos i ,
( 131 ) —7 = ; et de
COS 2 l -i- 2 L COS V COS l -H L 2
4L cosv cos i
l -t- 9.L cosv cos i -1- L 2 cos 2 i
La première de ces différences a plus grand dénominateur que la
seconde de (L 2 — 1) sin 2 /. Donc A est >B, sauf sous l’incidence nor
male, ¿=0, et, aussi, sous l’incidence rasante, /=-, où cos¿=0 et
2
où A = B = 1. D’ailleurs, la dérivée en i de ces deux expressions ( 131 )
a, respectivement, les signes de cos*/— L 2 , différence négative, et de
L 2 cos 2 /— 1, différence d’abord positive, puis négative. Donc A et B,
égaux sous l’incidence normale, varient d’abord en sens inverse quand
i croît, A grandissant jusqu’à la fin, mais B diminuant jusqu’à l’in
stant où cos i — J- (angle de polarisation maximum) et où B atteint
JL
le minimum tang -, pour grandir ensuite.
L’observation permet de déterminer l'incidence de polarisation
maximum, c’est-à-dire la valeur I de i pour laquelle le rapport
devient minimum. Or comme, à cet instant, A très voisin de 1 ne
varie pas sensiblement, ce minimum n’est guère autre que celui de B.
L’observation de la polarisation maximum fera donc connaître avec
quelque approximation, tout à la fois, les deux constantes L et v du
problème, que donneront (sensiblement) les deux formules L — -—L
B
et tang
minimum de Après quoi les formules ci-dessus poi
ront être calculées pour toutes les valeurs de /.
Je ne m’arrêterai pas à l’étude des changements «, p de phase, qui,
¡>| W