390 EXPLICATION, SUR LES BASES POSÉES PAR M. POTIER,
45. Leur explication effective, par le fait d’une certaine épais
seur de la couche de transition. — Il convient donc plutôt d’annuler
l’e de Cauchy, mais d’observer que, les conditions (90) et (92) (p. 3^3
de — varient un peu quand on passe, de la surface x — o du premier
milieu, aux divers feuillets ¿c = const. de la couche de transition (dont
nous appellerons maintenants l’épaisseur totale), pour atteindre ainsi
la surface x — s du second milieu. Nous représenterons, dans celui-ci,
par x x les abscisses comptées à partir de sa surface x~i, c’est-à-dire
les excédents positifs x — e. Alors la seconde équation du mouvement,
celle à laquelle nous avons demandé les deux relations définies ici
indispensables, sera, d’après (89) (p. 33g), avec un dénominateur a-
fonction rapidement variable de x entre les limites x — o et x — e,
Multipliée par dx et intégrée, le long d’une parallèle aux x, depuis
x = o jusqu’à un feuillet quelconque de la couche de transition, cette
équation donne très sensiblement, vu la graduelle variabilité de r,
avec x, et si l’on affecte de l’indice zéro toute quantité prise à la
limite du premier milieu :
dt\ d\ _ ( di) d%\ d 2 r¡ 0 f" x dx
dx dy \dx dyJ 0 dt 2 J t> a 2
Appelons d l’intégrale f — ? produit de s parla valeur moyenne
Jo a
de — dans la couche de transition : et affectons de l’indice 1 les quan-
n l *
a 1 1
tités prises pour x — %, ou pour x l =o, c’est-à-dire à l’entrée du
second milieu. L’équation (i5o) deviendra, en y faisant x = s, notre
première relation définie :
les trois valeurs de 12 pour l’air, l’eau et le verre : ce coefficient sera respective
ment Si a —Î2 e , £2 C — £2 a — £2^ dans les trois réflexions aux surfaces air-eau,
eau-verre, air-verre; et sa troisième valeur devra être la somme des deux pre
mières. Or c’est précisément ce que l’expérience ne paraît pas avoir confirmé.