EXPLICATION DE CET ENTRAÎNEMENT PAR NOTRE THÉORIE. 897
par lui, dans ses oscillations périodiques. Il ne resterait sans doute,
entre les deux espèces de matière (ainsi d’accord autant que pos
sible), d’autre réaction à leur contact que l’impulsion constante pro
duite par chaque molécule sur l’éther ambiant, et employée à le
déplacer momentanément pour laisser passer la molécule : mouvement
distinct des vibrations lumineuses et étranger à leur mécanisme.
Ce sont donc les écarts distinguant, aux divers instants successifs,
les déplacements vibratoires d’une molécule pondérable, d’avec ceux,
£, 7), Ç, beaucoup plus grands, de l’éther au milieu duquel elle se
trouve, qui causent la résistance (R^, R y , R,) spéciale au mouve
ment vibratoire ; et comme l’analogie de celle-ci avec la résistance
des fluides nous a fait introduire dans son expression, en tant que
variables principales dont elle dépend, les dérivées secondes de ces
écarts par rapport au temps, il faudra, pour chaque molécule, éva
luer ces dérivées secondes en considérant l’éther sans cesse nouveau
qui l’entoure, ou dont le constant accord avec elle, dans ses vibra
tions, annulerait, s’il avait lieu, R x , R r , R-.
Autrement dit, dans les formules (i) et (4) des résistances (p. 269
et 271), les dérivations de ij, tj, Ç, par rapport à t, devront se faire en
suivant chaque molécule ou chaque groupe moléculaire, animés de
la translation Y. Soient V*, V r , V- les trois composantes de cette
vitesse V, ou \ x dt, Y y dt, Y z clt les accroissements des coordonnées
moyennes (et, très sensiblement, vraies ou réelles) de la molécule du
rant l’instant dt : les dérivées à prendre dans (1) et (4) seront ainsi
des dérivées complètes
^que nous désignerons par
d c \
dt)
ment l’expression symbolique
ayant évidem-
056)
d c d y d
dt ~ dt ‘ x dx
+ Y y
d_
dy
V-
d
dz
Par suite, les dérivées secondes correspondantes, où Y x , V y , V s
seront constants et auront même leurs carrés et produits négligeables,
se calculeront par la formule
(i5 7 )
d* _ d*_ , / __ d-* æ- \
dt 2 dtï ~ r °'\ x dxdt y dy dt ~ dz dt)
Rornons-nous au cas d’un milieu transparent isotrope. Prenons,
par exemple, les équations (6) du mouvement (p. 272), où, D, E, F,
d i (\ r, H
D', E', F' étant nuis et R, G égaux à A, les trois termes pA—-Y,, 1 ’ ,