PAR LES CORPS EN MOUVEMENT.
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ou, sensiblement, en transposant le dernier terme après y avoir effacé
les accents de x, y, z, < (vu la présence des petits facteurs V^, V r , Y z ,
et sauf erreur de l’ordre de leurs carrés ou produits) :
Les équations (158), où il est indifférent d’accentuer x, y, z dans
les dénominateurs dx, dy, dz, reviennent dès lors simplement à
/ N 2 _ , _ df)
l w 2 dt' 2 2 ? dx ’
J N 2
i w 2 "dt* ay
I N* d_ r _
w* ~dt^~ ^~dz'
(162)
Donc, par rapport à des axes mobiles animés d'une translation
égale à la fraction 1 — ^ de la translation même du corps, les
ondes se propagent comme si le corps était fixe. C’est bien dire,
conformément à l’intuition de Fresnel confirmée par Fizeau, que les
ondes lumineuses sont entraînées par le corps avec une vitesse égale à
la fraction 1 — ^ de la sienne.
IN 2
Si le corps était légèrement hétérotrope (comme le sont tous les
cristaux biréfringents) et rapporté à ses axes principaux, cas où, dans
les deux dernières équations ( 158) du mouvement, A ferait place à B
et à C, c’est-à-dire N à d’autres constantes N' et N", on pourrait
le plus souvent confondre avec leur moyenne, dans les produits où
figurent les petits facteurs Y*, V r , Y-, les trois différences 1 —
1 — 1 — Alors la même élimination de V*. V v , V. par la
|\U 2 ^ " 2 JL
formule ( 161 ) aurait lieu, en attribuant aux axes mobiles une trans
lation intermédiaire entre celles qui correspondraient à ces trois dif
férences respectives. Et les ondes éprouveraient, mais avec de petites
déformations en plus (à raison des termes ainsi négligés), un entraî
nement égal à la fraction de la translation du corps qu’exprimerait
une moyenne, légèrement variable suivant les cas, entre les trois excès
peu différents t — ^ , 1 — ÿpi’ 1 ~ ¿r
En résumé, par rapport aux axes mobiles choisis, la propagation et