INFLUENCÉ PAR LA TRANSLATION I)E LA LAME RÉFRINGENTE. (\\ \
Celle-ci donnerait donc
. A m
A/' = tange;
m °
et l’on aurait
A m
— e + —- tange
cota 2
= cos 2 ( i
cota
m
. Am .
— e) tange sin(ï
cos(f
f Am
r ) — tan g' -
Identifions cette dernière expression au second membre de (c")\ et
il viendra
A m _ V sinG sin ae — sin a i _ V sinO cos(i e) sin ( i — e)
V sinO cos(i -4- e) sin ( i—e)
(d)
pour l’accroissement relatif de l’indice de réfraction qui produirait le
supplément de rotation du plan de polarisation auquel donne lieu la
translation V.
Dans les observations de Fizeau, l’on avait ¿=770°, m = i,5i34;
d’où r — 38°23 : , i — r— 3i°37', cos(1 + /') —— sin i8°23'. En outre
V
- r=o,oooi environ et, le plus souvent, G ne différait pas sensible-
to
ment de i. Il résulte de la formule (d), dans ces conditions,
= (environ) 0,0000200 ou
m v 3 47900
Fizeau a cru pouvoir, sur la foi de quelques inductions, proposer,
pour le cas où 0 — i, la formule notablement plus forte
A m
elle donnerait, ici, -— = 0,0000726, ou près de trois fois et demie
autant que la précédente (d). Ce résultat plus fort se trouve être, il
est vrai, de l’ordre d’une moyenne entre ceux qu’ont fournis les
observations, fort divergents d’ailleurs (dans le rapport de 1 à 4 envi
ron). Mais de nombreuses perturbations, que le génie expérimental
si éminent de Fizeau n’avait pu lui faire neutraliser ou évaluer toutes,
y intervenaient, malgré les plus persévérants efforts pour les éliminer
ou les corriger. Aussi Fizeau espérait-il seulement avoir réussi, dans
ce travail, à montrer l’existence, mais non à évaluer la grandeur,
d’une influence de la translation terrestre sur le phénomène étudié.