Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

PUISSANCE RÉFRACTIVE DES MÉLANGES. 
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De nouvelles expériences pourraient-elles élucider la question?Les 
quantités à y mettre en vue sont tellement petites, qu’on n’ose guère 
l’espérer ( 1 ). 
53. Puissance réfractive des mélanges. — Terminons notre étude 
de première approximation des phénomènes lumineux en rappelant 
la loi expérimentale approchée sur la puissance refractive N 2 — i des 
mélanges transparents, loi observée assez bien dans les mélanges 
liquides, mais surtout dans les mélanges gazeux, ou l’on peut le 
mieux admettre que les molécules pondérables gardent individuelle 
ment, quel qu’en soit le nombre dans l’unité de volume, leur figure 
et leurs dimensions. 
Elle consiste en ce que la différence N 2 —i est la somme des valeurs 
qu’elle aurait si le mélange en question se réduisait, sans changement 
du volume apparent total, à ses molécules d’une même espèce, chaque 
valeur partielle étant d’ailleurs en raison de la densité, dans le mélange, 
de la matière constituée par ces molécules, et toutes les espèces de 
molécules devant être considérées à leur tour. 
Cette loi est évidente 
dans notre théorie. Car le carré de la 
IV 
vitesse de propagation n’y est pas autre chose que ■ ^ ^ ? ou 
03 «j 
que ——— ; et la puissance réfractive N 2 —i ne diffère pas de notre 
coefficient de résistance A, donné par la formule (3) (p. 271). Or 
l’expression de A, —— > où l’on peut prendre égal à 1 le volume m' 
considéré d’éther, est la somme pure et simple des prôduits respectifs 
des volumes vs de toutes les molécules pondérables immergées dans 
cet éther, par leurs coefficients de résistance individuels a, variables 
seulement avec leur forme et leur orientation, peut-être aussi avec 
leurs dimensions absolues. (*) 
(*) Les résultats de ce numéro et des numéros précédents ont fait l’objet de 
trois Notes, des 28 juillet, j et n août 1902, insérées aux Comptes rendus de 
l’Académie des Sciences de Paris (t. CXXXV, p. 220, 269 et 3og). Les principes 
qui permettent de les obtenir avaient été posés dans un Mémoire de 1868 et un 
Article de 1872 compris parmi ceux qu’a rappelés la note de la page 267 
ci-dessus.
	        
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