Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

42/i MILIEUX ASYMÉTRIQUES : CONDITIONS DE TRANSPARENCE 
un autre. Donc, Vobservateur dirigé suivant L’axe d’asymétrie, et 
qui s’orientera de manière à avoir devant lui un secteur de L'ellipse 
d’intersection limité à gauche par le petit axe de l’ellipse et à 
droite par le grand axe, verra les deux, vibrations possibles se 
faire dans Vintérieur de ce secteur ou de celui qui lui est direc 
tement opposé. 
Les deux autres secteurs, inutilisés, serviraient à leur tour, si l’on 
changeait simplement les signes de d, e, f, ou qu’on renversât le 
sens de l’axe v d’asymétrie. Car l’observateur, obligé de prendre une 
direction opposée à la première, aurait sa droite et sa gauche échan 
gées par ce retournement, s’il se plaçait d’abord symétriquement à sa 
précédente position : il devrait donc faire ensuite sur lui-même un 
quart de tour, pour se mettre en face d’un secteur délaissé d’abord et 
symétrique des premiers ou ayant son grand et son petit côté disposés 
autrement. 
En résumé, quand l’asymétrie, d’abord nulle, s’accroît, les deux 
vibrations, considérées sur l’ellipse d’intersection de l’ellipsoïde et 
d’un plan d’onde donné quelconque, commencent par coïncider avec 
les deux axes, et, gardant sensiblement leur symétrie de part et 
d’autre des bissectrices des angles de ces axes, agrandissent ou rédui 
sent leur angle propre suivant que d, e, f, supposés conserver leurs 
rapports mutuels, s’éloignent de zéro dans un sens ou dans le sens 
contraire. Et cela a lieu jusqu’à ce que la valeur absolue dev atteigne 
la limite qui amène les deux vibrations à se confondre sur les bissec 
trices en question, ou au delà de laquelle les deux vitesses de propa 
gation, devenues égales, seraient imaginaires. 
Les deux vibrations que peut propager une onde cessent donc 
d’être mutuellement rectangulaires, dès qu'il y a asymétrie. 
58. Conditions de transparence. — Il nous reste à fixer les limites 
entre lesquelles d, e, f devront être compris, pour que les vitesses de 
propagation w soient constamment réelles et correspondent ainsi à des 
mouvements transmissibles au loin ou non évanescents, c’est-à-dire 
pour que le milieu soit, à l’égard d'ondes planes de toute direction, 
transparent sous des épaisseurs sensibles, qui comprennent toujours 
un grand nombre de longueurs d’ondulation. 
Les racines, dans ces conditions, seront réelles, même pour les 
ondes parallèles soit à l’une, soit à l’autre des deux sections circu 
laires de l’ellipsoïde. Or les valeurs qu’ont alors l, ni, n dans (172) 
sont celles qui, rendant égaux les deux axes de l’ellipse d’intersection 
ou égales les deux racines w 2 que possède cette équation du second
	        
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