NÉCESSITÉ ET MOYEN d’y UNIFORMISER LES FONCTIONS. 4^7
malions successives permet, en général, de déduire, à l’inverse, ç, en
fonction linéaire de % m , A 2 £ w , A 2 A 2 £,„, .... Or on conçoit que la sub
stitution dans les équations de mouvement, à ij, r ( , Ç, de ces sortes de
valeurs en A 2 £,„, A 2 A 2 I| /M , ..., puisse conduire, si l’on prend ensuite
les moyennes des résultats dans de petites étendues où se neutralisent
les parties variables des coefficients, sans que £ m , i\ m , t m y varient
d’une manière sensible, à des équations (aux dérivées partielles en
y \/n, Km) ayant leurs coefficients constants, mais d’ordre plus élevé
que celles d’où l’on part.
Seulement, une formation précise et sûre de pareilles équations me
semble hérissée de difficultés, quand on veut pouvoir en apprécier
(au moins par sentiment) l’approximation. Et ces difficultés sont,
peut-être, encore accrues lorsqu’il s’agit d’un corps amorphe ou à
cristallisation confuse, c’est-à-dire de constitution non périodique ou
irrégulièrement périodique en x,y,z. Car quand les coefficients sont
périodiques en x, y, z (comme on peut l’admettre dans le cas d’une
cristallisation régulière), il semble que les parties rapidement variables
de ü, t], Ç doivent se régler d’après cette périodicité, ainsi que le sup
posait Cauchy; ce qui est un grand élément de coordination et de
simplification dans le problème (‘).
voir, dans le cas actuel de trois dimensions,
A, A, 5 . A 2 A 2 A,|
. A 2 £
Ç 2.3
2.3.4.5 2.3.4-5.6.7
conduit aisément à la moyenne dans toute une sphère, qu'il suffit de décomposer
en couches concentriques '¡Tcr 2 dr. En multipliant donc l’expression précédente
par 4Tzr 2 dr, puis intégrant depuis zéro jusqu’au rayon s de la petite sphère, et
divisant par le volume fits 3 de celle-ci, il vient
^ + 3 j‘ -iiM. + 3 * -4^44
2.3 7 2.3.4.5 9 2.3.j.O.6.7
Il en résulte, à une première approximation, = £, et, à la deuxième,
5.= 5+^
d’où l’on tire, sensiblement,
\ — % n — — A 2 £, ou même % = \ — A 2 ? .
f 1 ) Toutefois, quand une fonction affectée ainsi de courLes inégalités dépend
d’une seule variable, l’équation différentielle qui la régit après son uniformisa
tion peut être assez facile à former et à intégrer avec une approximation suffi
sante. J’ai eu occasion de le reconnaître, dans le problème du choc longitudinal
d’une barre élastique, fixée à un bout et heurtée à l’autre par un corps d’une
masse beaucoup plus forte que la sienne. C’est une équation aux différences