44o DISPERSION DES RADIATIONS A COURTE PÉRIODE :
64. Dispersion soit dans les corps en repos, soit dans les
corps en mouvement. — Supposons qu’il s’agisse d’une lumière
simple, où T), Ç et, par suite, leurs paramètres différentiels A 2 se
ront, comme au n° 61 (p. 433) de la forme
Alors on aura
P coskt -+- Q sin kt
¿ 2 A 2 a,-/),o
dt l
***»($, TJ, ¡J),
et les termes (201) des équations (6) de mouvement se grouperont
tout naturellement avec ceux des seconds membres, où ils devien
dront — xA~ 2 [aA 2 (ç, 7], Ç). Vu d’ailleurs les faibles valeurs qu’aura
toujours la dilatation cubique 0, il est permis, à cause du très petit
facteur x, d’écrire ces termes
(202)
d 0 1.
d(x,y,z)y
et leur effet sur les équations du mouvement se réduit à y multiplier le
coefficient ¡a par le binôme 1 —x/r 2 , fonction de la période vibratoire.
En conséquence, le carré de la vitesse de propagation dans un corps
isotrope, qui était
= a 2 , deviendra
p(ï H- A)
vitesse, si on l’appelle w, sera sensiblement
a-(i — xÆ 2 ); et cette
( 2o3 )
2
Comme k est en raison inverse de la période (ou de la longueur
d’onde dans le vide), cette vitesse croît avec la période, conformé
ment à la formule simplifiée de dispersion qu’on doit à Cauchy et
qu’emploient les physiciens.
Le terme, inversement proportionnel à /r 2 , qu’y ajoute l’action mo
léculaire (p, 433) et qui est sensible surtout lors des périodes les
moins petites, permet de compléter la formule précédente, ou celle,
corrélative, de l’indice N de réfraction. Alors l’expression du carré co 2
de la vitesse de propagation, développé finalement en série, prend la
forme
(204)
[JL ( I X Jd )
¡A(r -r- A — xa) / i
PÜ + A)*
X /1"
I -H A №
i —
i —