442 DISPERS. DE LA LUM., FONCTION SURTOUT DE LA PÉRIODE APPARENTE.
, CO— V' , . . - . .
gueur co, dans le rapport ; et leur période lui aura justement
paru être Je produit de la période vraie par
La dispersion doit donc se faire sensiblement, dans les corps ani
més d’une translation rapide, comme si ces corps étaient en repos,
mais que la période des radiations fût leur période apparente par
rapport à un observateur entraîné avec le corps.
C’est précisément la loi déduite par M. Mascart d’un certain nombre
d’observations très soignées qu’il a faites ou, du moins, publiées de
1872 à 1874, et qu’il juge suffisamment précises pour avoir pu mani-
co — Y'
fester l’absence du facteur dans la formule de la dispersion, si
CO
la translation des corps expérimentés (c’est-à-dire de la terre qui les
portait) avait dû se trahir même seulement à la faveur de l’écart entre
les deux périodes réelle et apparente (*).
Il importe peu, d’ailleurs, que l’on apprécie la composante Y ; de
translation, toujours fort petite devant co, suivant la normale aux
ondes ou suivant le ravon lumineux : ce sera, dans le problème, une
simple constante (ne compliquant nullement les questions de délimi
tation latérale), dès que l’on connaîtra approximativement la direc
tion des ondes.
60. Dispersion anomale, en rapport avec le pouvoir absorbant
des corps pour les radiations d’une période déterminée : vibra
tions exceptionnellement grandes qu’y éprouve une partie de la
matière pondérable. — Quand le corps étudié cesse d’être trans
parent sous des épaisseurs comparables aux longueurs d’onde, les lois
précédentes ne subsistent plus et la dispersion devient anomale.
Cela peut arriver de deux manières, suivant que l’opacité du milieu
et, par conséquent, l’absorption des radiations qui y pénètrent se
produisent pour toutes les valeurs de la période x du mouvement
vibratoire comprises entre deux limites écartées, ou suivant qu’elles
se produisent seulement pour des raies étroites du spectre, les mêmes
qui deviendraient lumineuses si la substance expérimentée émettait
les radiations au lieu de les recevoir.
Abordons d’abord le dernier cas, où la transparence subsiste au
voisinage de chaque raie d’absorption, sauf pour les valeurs de la
période x presque identiques à celle, t 0 , qui correspond à l’axe de la
C) Voir son Traité d’Optique, t. III, p. 92 et 99.