POUVOIR ABSORBANT DES CORPS ISOTROPES.
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Dans les milieux translucides, où interviendront à la fois, avec des
coefficients relatifs d’intensité divers, toutes les causes de dispersion
et où, par suite, se combineront les relations (204) et (216), le mode
de variation de l’indice N avec la période t deviendra très complexe
et pourra présenter des particularités multiples, comme on le recon
naît par la superposition, dans la formule de N, de tous les petits
termes correspondants.
nière expression ci-dessus ait son dénominateur très sensiblement réductible à
y/2[X(p. + p.) = 2 p..
Le pouvoir absorbant devient alors
«, II
2 p.
; et il ne varie guère avec k que comme
le fait H, c’est-à-dire peu, savoir, par un terme proportionnel à \Jk, si l’on con
tinue à suivre l’analogie empruntée à la résistance des fluides. Mais une
telle analogie, pour un phénomène dès lors si délicat, devient très incertaine;
et tout en continuant à admettre, comme indication générale, une variation du
pouvoir absorbant en sens inverse de la période, ou une extinction moins rapide
des rayons rouges et infra-rouges que des rayons violets et ultra-violets, il
est plus sûr de ne pas admettre de loi absolue et de l’egarder les absorptions
électives, c’est-à-dire spéciales aux divers corps, ou dues à des circonstances de
structure inconnues, comme dominant dans le phénomène.