NEUVIÈME PARTIE.
TRANSMISSION DES MOUVEMENTS NON PENDULAIRES,
DANS LES CAS LES PLUS SIMPLES DE NON-HOMOGÉNÉITÉ
DE LEURS ÉQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES.
89. Sur les petits mouvements non pendulaires de l’éther, dans
les plus simples des cas où leurs équations ne sont pas homo
gènes — Dans l’exposition précédente, nous avons supposé arbi
traire, autant que possible, la fonction du temps exprimant les dépla
cements successifs d’une même molécule d’éther, afin que les lois
dégagées ne s’appliquassent pas moins à des ébranlements momen
tanés qu’à des vibrations pendulaires. Toutefois, quand les équations
du mouvement n’étaient pas homogènes par rapport à l’ordre des
dérivées y figurant, c’est-à-dire dans les théories de la réflexion
métallique, de la dispersion, des doubles réfractions circulaire et
elliptique, du polychroïsme, nous avons dû, pour ne pas compliquer
outre mesure les intégrations, nous restreindre au cas de mouve
ments pendulaires; ce qui comprend, par superposition de solutions
simples, tous ceux de petits déplacements périodiques sur la première
des surfaces d’onde, déplacements décomposables, en effet, par la
série trigonométrique de Fourier, en termes pendulaires ayant leurs
périodes sous-multiples de la période donnée. Ne terminons donc pas
cette étude, bien que déjà longue, sans revenir rapidement sur ceux
des autres cas qui nous seront abordables, pour voir comment s’y com
porteront les ébranlements isolés et, par conséquent, non périodiques.
Ce sont les cas de propagation du mouvement dans l’éther d’un corps,
homogène et isotrope-symétrique, soit absorbant [formules (t i3),
p. 371], soit dispersif des longues radiations (n°61, p. 433), soit à la
fois l’un et l’autre ou donnant comme équations (divisées par ¡a)
(29D
( i d 2 (t, Y], Ç) t II 7¡, Ç)
ci-
clt' 1 [A
= ^a,Y),o-
dt
rfO
d{x,y,z) [A
T -£a(Ç,r,Ç).
Dans les autres cas de dispersion, et dans ceux de polarisation rota