Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

MANIÈRE DE LES INTÉGRER, DANS LE CAS DUNE SEULE COORDONNÉE. 537 
dernier terme de (3oo). Par suite, en posant 
(d’où t cos ¡a d\j. = dz), 
t sin U = T 
l’intégrale (3o4 ) se réduit à 
(3o6) 
et l’on en déduit aisément ce que devient l’expression (3o3) de <p. 
En vue de ce qui suit, convenons d’appeler /' la coordonnée unique z 
figurant actuellement. Nous aurons donc, pour l’intégrale générale de 
l’équation 
sous les conditions que les valeurs initiales de la fonction <p et de sa 
dérivée en t soient respectivement f(t') et F(/’) : 
Celte formule a été, sauf la différence des notations, obtenue par 
M. Henri Poincaré, pour le cas d’un ébranlement initial produit dans 
une région limitée et discontinu aux limites de cette région; on la 
retrouve, du moins, en dégageant les formules de M. Poincaré des 
complications qu’y introduisent ces hypothèses restrictives ( 1 ). 
( 1 ) La ¡Note de M. Poincaré a pour titre Sur La propagation de l’électricité : 
elle est aux Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences (26 dé 
cembre 18g3 ; t. CXVII, p. 1027). L’éminent analyste y intègre l’équation (307) par 
l’emploi de la formule de Fourier, suivi de l’indispensable effectuation d’une des 
deux intégrations définies auxquelles conduit cette formule (voir, par exemple, 
à ce sujet de l’emploi de la formule de Fourier, mon Volume cité ci-dessus de 
Calcul intégral, p. 5a5* à 535*). A la séance suivante de l’Académie des Sciences 
(Comptes rendus, 2 janvier i8g4, t. CXVIII, p. 16), M. Picard reprit plus sim 
plement la même équation, par le procédé d’intégration de Riemann pour l’équa 
tion linéaire du second ordre à deux variables indépendantes. C’est dans les 
séances des 22 janvier et 29 janvier ( même Tome des Comptes rendus, p. 162 
et 223; voir aussi p. 271) que j’ai donné la méthode suivie ici, applicable avec 
la même facilité aux cas de deux et de trois coordonnées. 
Dès l’avant-dernier siècle et vers le commencement du dernier, Laplace et 
Poisson avaient abordé la même équation aux dérivées partielles. Le premier 
l’avait prise sous la forme 
dC- 1 dt ^ dr 1
	        
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