NON-EXISTENCE DE SURF. AUXQUELLES SOIENT NORMALES LES VITESSES. 599
et, sauf encore un facteur réel, elle aura comme partie réelle (à annuler)
( i) cHogl qz to tangÆ(i— t a ).d arc tang ^ •
y 03 -T- U i
Or, cheminer de proche en proche, à partir d’un point quelconque (x, y,z)
et instantanément (c’est-à-dire à une époque donnée ou fixe t), le long des élé
ments rectilignes (dx, dy, dz) pour lesquels s’annule cette expression (t), c’est
par exemple, i° sur la sphère ¿ 0 = const., ou /'=const., passant par {x, y, z),
décrire la courbe le long de laquelle on a
( i' ) log i /— — qz o) I arc tang ^ ) tang k (t — t„) = u ne const. c.
y il) il \ L J
et, 2°, normalement à cette sphère et aux sphères concentriques, parcourir le
rayon r passant par (x, y, z), sur lequel l, ire, n sont invariables.
Des surfaces normales aux vitesses actuelles contiendraient donc, si elles exis
taient, tous les rayons /• coupant les courbes (T) : ce seraient des cônes à géné
ratrices émanées de l’origine et à directrices exprimées par l’équation (i’), avec
la valeur de t a assignée. Mais comme, à une distance r du sommet autre que celle
du point (a?, y, z) de départ, les courbes analogues à (¿'), émanées du premier
rayon r prolongé ou raccourci, correspondraient à une valeur, - » de t 0 et, par
03
suite, à une valeur, c, du second membre, différentes des valeurs premières, ces
courbes couperaient les cônes qui sont, dès lors, incapables de contenir tous les
chemins suivant lesquels on peut, de proche en proche, se mouvoir normale
ment aux vitesses actuelles.
Mais on reconnaît aisément que l’intégrale (a') (p. 588) prise, le long d’un
rayon r croissant, dans la couche sphérique d’épaisseur constante occupée par une
onde, y conserve, néanmoins, sa valeur (dès lors différente de zéro). Car, les
vitesses réelles i;', r\', Ç' ne changent rapidement qu'en fonction de
t — Ix — my — nz,
où /, m, n sont (comme d’autres paramètres) très peu variables d’un point à
l’autre et même constanLs le long du rayon. D’où il résulte que la fonction sous
le signe /, dans {a'), ne varie sensiblement, quand on suit l’onde le long du
rayon, qu’à raison du lent changement des amplitudes, inverses de 7 - , dans les deux
facteurs de chacun des six produits constituant cette fonction. Et comme le
champ cr, ou même efo, de l’intégrale, à l’intérieur du cône aigu formé par le
rayon lumineux en question, sera proportionnel au carré r 2 de la distance au
sommet, on voit que l’intégrale («') aura bien indéfiniment, dans l’onde, la même
valeur.
Il est digne de remarque que la force vive se conserve également le long des
rayons, comme on a vu (p. 577), et encore pour les ondes émanées d’un centre
non moins que pour les ondes planes, dans l’éther des milieux homogènes en
mouvement, quoique l’on ne sache pas, du moins à ma connaissance, comment les
principes des forces vives et du viriel pourraient généralement s’y étendre. Il y
a, sans doute, dans le fait de l’émanation à partir d’un centre (et il y aurait
peut-être aussi dans quelque fait analogue, toutes les fois que l’on démêlerait de
môme des rayons distincts), un élément de simplification suffisant pour agrandir
le champ d’application de ces principes en en réduisant l’expression.