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FORMULE SIMPLE DU COEFFICIENT D’ABSORPTION
Complément au n° 76 bis, concernant l’absorption et le polyciiroïsme.
I. Eclaircissements sur l’hétérotropie des liquides magnétiques et sur des
calculs du n° 76 bis. — On pourrait, à première vue, ne pas comprendre que les
solutions liquides sur lesquelles ont porté les expériences de M. Quirino Majo-
rana, manifestent, par leur biréfringence et surtout par leur mode d’absorption
de la lumière sous l’influence du magnétisme, une hétérotropie bien caractérisée,
alors que, par définition même, la fluidité implique l’isotropie. Mais il suffit d’un
peu de réflexion, pour concevoir que les molécules magnétiques (ou diamagné-
tiques) disséminées çà et là dans la masse liquide, et qui s’y trouvent orientées
indifféremment en tous sens à l’état naturel, se dirigent, au contraire, sans résis
tance appréciable, toutes de la même manière par rapport à la ligne des pôles,
dès qu’elles sont placées dans un champ magnétique uniforme.
Le passage des équations (a') aux équations (¡3) ( p. /(83 ) a été peut-être trop
rapide dans le texte pour ne pas paraître un peu obscur. On l’éclaircit, en ob
servant que les équations (a'") donnent, par exemple,
et que, d’autre part, avec la formule (a") de %, l’on a
en sorte que les premiers membres des équations (a') et (¡3) correspondantes
sont, tous les deux,
ce qui les rend bien identiques.
Quoique le calcul des phénomènes d’absorption se trouve très simplifié par
l’emploi des solutions symboliques, où %, r,, Ç ont comme unique facteur variable,
d’après la démonstration de la page 4g3, l’exponentielle e*U— Lx—My—N:>/—j|
n’est pas inutile de voir qu’on pourrait opérer aussi, directement, sur les expres
sions réelles de tj, Ç contenant, chacune, les deux produits de l’exponentielle
e~J u , ou e - /(** + W r + •’*), soit par le cosinus, soit par le sinus, de l’arc
produits affectés de deux coefficients distincts, A et B dans |, A, et B, dans r,,
A 2 et B 2 dans Ç. Grâce au dédoublement des équations du mouvement par l’éga
lisation séparée, dans les deux membres, des termes où figure le cosinus et des
termes où figui-e le sinus, il viendrait, en effet, six relations entre les deux cons
tantes /, w et les six coefficients A, B, ..., B 2 . Ceux-ci, d’ailleurs, étant partout
au premier degré, on pourrait se donner à volonté deux d’entre eux, A et B par
exemple, de même qu’on se donne L' dans la solution symbolique, où les coeffi
cients L', M', N' n’ont de déterminé que leurs rapports mutuels. Et il resterait
précisément six constantes (y compris / et w), disponibles pour vérifier les équa
tions en même nombre obtenues.
J’observerai encore, à propos des calculs du n° 76 bis, que la formule appro-