VINGT-QUATRIÈME LEÇON.
SUITE I ÉTUDE, PAR LA MÊME MÉTHODE, DE l’ÉCIIAUFFEMENT, SOIT
VARIABLE, SOIT PERMANENT ET INÉGAL, DU MUR RAYONNANT
d’épaisseur INDÉFINIE.
177. Troisième exemple : échauffement, par rayonnement, du
même mur d’épaisseur indéfinie. — Le troisième exemple que je
donnerai, de la réduction du cas de rayonnement au cas de con
tact, est le problème de réchauffement de notre mur, à face indé
finie x = o et d’épaisseur indéfinie aussi, par une source exté
rieure, d’étendue également indéfinie, produisant devant toute
cette face des températures u e variables avec le temps, dont elles
seront une fonction arbitraire connue u e =f(t). Si l’on dégage
ce problème de celui de refroidissement correspondant, qui
consisterait (* ) à y calculer, à partir de l’état initial effectif et
donné, les températures successives u du même mur, dans l’hy
pothèse d’une température extérieure fixe u e = o, les valeurs ini
tiales de u restantes, ou propres à la question de Véchauffe
ment, seront zéro, depuis x nul jusqu’à x = co.
Nous rendrons la solution aussi simple, aussi régulière ou uni
forme qu’il est possible, en supposant que la fonction u e = f(t)
ait été nulle jusqu’à l’époque de cet état initial u — o, et en con
cevant, par suite, celui-ci comme ayant duré depuis t — — oo jus
qu’au moment où f{t) aura commencé à différer de zéro. Alors
nous disposerons de tout le champ réel des variations de £, depuis
t = —oo jusqu’à £ = —|—oc. Le problème aura pour équations ou
(') Voir le tome I, p. ig3, 201, 209.