40 ÉCHAUFFEMENT ET REFROIDISSEMENT DE LA CROUTE TERRESTRE.
Gomme 1 est très grand, les limites supérieures des intégra
tions en Ç reviennent à go , pour les valeurs finies de x, et la pre
mière limite inférieure des intégrations relatives à w équivaut à
zéro, dans les mêmes conditions de x fini. D’ailleurs, l’intégration
indéfinie en Ç donnant — e~ à S, on a évidemment
u —
J X
‘¡.a.'Jt
2ii 0 f“ 2«y/7
g— ( W + U II y/i ) c l A0
g—W 2 _1_ g(! ! AU + Î0f
2 fi y//
Remplaçons, sous le dernier signe / :> ta par la nouvelle variable
d intégration 10'= ah\jt -f- to, ce qui ajoutera simplement ah\jt à
la limite inférieure; et, en effaçant l’accent de 0/, il viendra
X
(46) u —
g—O) 5
c’est-à-dire, précisément, notre formule (29) (p. 17).
La question du refroidissement de la croûte terrestre, à partir
d’un état initial uniforme jusqu’à de grandes profondeurs, appa
raît ici, comme on voit, beaucoup plus simple que dans la
XXII e Leçon. J1 y a donc lieu de se demander d’ou vient sa com
plication lorsqu’on la rattache, comme nous avons fait d’abord
suivant l’exemple de Fourier, au problème général du refroidis
sement d’un mur, à partir d’un état initial arbitrairement variable
avec la profondeurs: des couches de la surface. Cette complication
est due sans doute, alors, à ce que la formule de Fourier, dont
l’emploi semble indispensable à la formation de l’intégrale géné
rale du problème, introduit, dans les éléments de cette intégrale
générale, des sinus ou cosinus d’arcs réels et, par suite, des ondu
lations, entièrement étrangères à l’allure qu’affecte l’intégrale
effective du cas choisi, où l’état initial est uniforme. D’où la
nécessité de réductions spéciales, pour éliminer des éléments de u
ces ondulations artificielles (■).
(') La preuve que ces ondulations artificielles sont la vraie cause de la com-