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ÉCHAUFFEMENT PERMANENT, PAR RAYONNEMENT,
(de la sphère) que l’on parcourt ainsi de proche en proche,
clu
(72)
t ——h/iR u = A R cp (t cos a, г cos[3, t cosy)-
Clc
On voit que c’est une équation simplement différentielle, entre 1/
et t considérés aux divers points du rayon fixe R que définissent
les trois cosinus directeurs cos(a, ¡3, y). Multipliée par
elle devient
d(t ,lK u) = /¡Rd ,R-1 ip(t cos a, t cosjî, t cos y) <A,
Inlégrons-la, à partir du centre où J‘ R u s’annule, U n’y devenant
pas infini; et, sans avoir eu besoin de faire appel à la condition
spéciale (69), nous aurons, en divisant finalement par t /iR , mais
après avoir, pour plus de clarté, désigné par p, au second membre,
la variable d’intégration,
(73) u = ARv _AR / p /i R-icp(p cosa, p cos|3, p cosy) dp.
do
Il est préférable de rendre constantes les limites de l’intégration,
en posant, par exemple, p = t p. (d’où dp = t c/p.) ; cela donne
(74)
= AR / (jl* R — 1 cp(v¡x cosa, t ¡jl cos ¡3, t p. cosy) d\x.
On remarquera que, pour t infiniment petit, cette expression
de u est bien finie, et qu’elle coïncide alors avec la valeur de cp ;
car elle devient très sensiblement
A R / — *^(0, o, o) d\± — cp(o, o, o).
d()
L’on retombe donc sur la formule (69).
Assurons-nous maintenant que l’expression (74) de m, évi
demment continue, comme ©, dans tout l’intérieur de la sphère,
vérifie les deux équations du problème, qui sont l’équation indé
finie Ao u = o et la condition à la surface (65). En ce qui concerne
celle-ci, la vérification résulte de l’équationmême (72) équivalente
à (66), ou à (65) pour t = R. Quant à l’équation indéfinie en 1/,