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MÉMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.
par deux manuscrits. Ces corruptions s’expliquent facilement, et
les calculs exigent leur rectification.
(9) La leçon erronée r," 1" pour ir\" s’explique, si le signe indi
quant la fraction (variable au reste suivant les manuscrits) 1 a été
marqué sur chaque lettre, comme il arrive parfois ; on aura été
amené dès lors à les séparer et à les intervertir, d’après leur
ordre de grandeur.
(i3) Si la leçon de G, 1" 77", est la bonne, la corruption de IK
s’explique d’elle-même; je m’arrête toutefois au calcul des nom
bres de cette ligne, parce que ce sont ceux dont l’approximation
est la moins satisfaisante. Les valeurs de U et de M sont entre
elles dans le rapport régulier et toutes deux correspondent à une
section de 281, supérieure de | à 285, nombre qui lui-même,
comme je l’ai indiqué, est déjà trop fort de ~ — ^ — ¡7' Néanmoins
on ne peut douter de ces deux valeurs de U et M.
Quant à celle de P, elle est encore plus exagérée, et correspond
à une section de 281; si elle était dans le rapport régulier avec
les précédentes, P devrait être de | seulement; mais alors la
corruption demeure inexplicable.
Au reste, comme première fraction, ~ est pris régulièrement,
puisque ~ serait trop fort; la fraction complémentaire 2 , ——
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est comprise entre ~ et ^ ; il semble donc que s’il avait voulu
arrondir son chiffre, le calculateur aurait dû choisir entre ~ et
Mais ^ s’explique suffisamment, si l’on se rend compte de la
1. Tous ont régulièrement la barre horizontale sur les nombres entiers; K,
le plus ancien, a pour les fractions, au-dessus du dénominateur, le signe jl—1
I a un seul accent ; G a le signe a .
2. En prenant 28f au lieu de 281, la fraction complémentaire serait com
prise entre ^ et ^