Full text: Sciences exactes dans l'antiquité (2)

42. AUTOLYGOS DE PITANE. 
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que les arcs r t et r 2 d’avance et de retard ; si l’on donne, en 
outre, l’obliquité de l’écliptique et si l’on connaît la latitude de 
l’observation, on en déduira la position qui pour l’étoile résulte 
de ces données. 
Si l’on fait de pareils calculs pour les dates du parapegme 
d’Eudoxe, on trouve des erreurs de position énormes, qui peu 
vent atteindre jusqu’à près de 20°. Les longitudes sont généra 
lement trop fortes pour les étoiles boréales, trop faibles pour les 
australes. Les latitudes sont également trop faibles. 
Cette discussion pourrait offrir un certain intérêt pour la ques 
tion que je me suis proposé de traiter. Ainsi que je Lai indiqué, 
elle peut permettre de reconnaître certaines traces de précipita 
tion dans la rédaction du parapeg-me d’Eudoxe; mais pour juger 
ce dernier équitablement, il convient avant tout de le comparer 
à ses prédécesseurs ; il s’agit de savoir si son parapegme, avec la 
régularité artificielle qu’il y avait d’ailleurs introduite en partie, 
était plus ou moins satisfaisant que ceux d’Euctémon ou de 
Démocrite. Il est également intéressant de rechercher quels per 
fectionnements on peut constater après Eudoxe jusqu’au temps 
d’Hipparque. 
Le travail indiqué doit donc porter sur l’ensemble des données 
réunies par Geminus; c’est une question que je me propose de 
reprendre plus tard, après avoir examiné au préalable quels 
autres renseignements historiques peuvent nous fournir les divers 
écrits de la Petite Astronomie des Grecs. 
(Extrait des Mémoires de la Société des Sciences physiques et 
naturelles de Bordeaux, 3 e série, t. II, 1886, pp. 173-199.)
	        
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