298 MÉMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.
de B, ce que me semblait indiquer la mention finale. Mais le
nombre 2ol\, qui la termine, notant nullement une cote de B, ne
peut se référer qu’à une page d’une Bibliotheca où le renseigne
ment précédent, d’ailleurs exact, aura été puisé. L’examen plus
attentif de mes collations m’a d’ailleurs démontré la dépendance
de X par rapport à H.
Quant à la troisième branche, j'ai pu vérifier complètement
l’opinion que j’avais émise, que K est une copie de W, et je n’ai
rien à ajouter à ce que j’ai dit de la division en huit livres du
texte de Diophante dans ces deux manuscrits. Il est trop clair,
en effet, que cette division est sans aucune valeur; mes conclu
sions, écrites il y a quatre ans, doivent seulement être modifiées
sur ce point que, tandis que je croyais W directement copié
sur B, il est évidemment une copie de L, faite, au reste, de la
même main. A cet égard, la lacune caractéristique de V, 31, ne
peut laisser subsister aucun doute ; seulement, le travail de la
rubrication, complet pour L, a été laissé inachevé pour W, et la
division fautive de ce dernier en a résulté ultérieurement.
7. Il me reste quelques mots à dire sur les deux copies du
texte d’Auria, savoir :
I — Parisinus 238o, provenant de l’archevêque Charles de
Montchal.
J — Ambrosianus E 5 sup.,
que l’on doit considérer comme résultant d’une fusion des deux
classes A et B avec introduction des leçons spéciales dont j’ai
déjà parlé.
Ces deux manuscrits, tous deux in-folio et d’une même main
facilement reconnaissable, portent les titres suivants :