45. — 1887.
SCHOLIES SUR ARISTARQUE DE SAMOS
1. Je me propose, en particulier, de déterminer le sens d’une
abréviation que Fortia d’Urban a rencontrée dans deux manus
crits grecs de la Bibliothèque Nationale, et qu’il a, sans aucun
avertissement, résolue en : XYjp.p.a dans son édition gréco-latine du
petit traité astronomique : ’AptaTap^ou xspi /.ai àico<mr)p.aTiùV
YjXiou xai (jéki t 'rqq (Paris, 1810). Mais je serai entraîné à présenter
quelques observations sur cette édition et les scholies qu’elle
renferme.
L’abréviation dont il s’agit se trouve, jusqu’à huit fois, dans
le texte de ces scholies, tel que le donnent les manuscrits que je
désignerai par Am234.2, et Bm2488; ces deux manuscrits, dont
le premier est du quatorzième siècle, le second du seizième seule
ment, dérivent évidemment d’un même original, comme le prouve
en particulier l’identité des scholies dans l’un et dans l’autre;
mais l’existence, dans le texte d’Aristarque de A, de certaines
lacunes spéciales, par homoiotéleutes, montre d’autre part que B
n’en est pas simplement une copie. Au reste, abstraction faite du
défaut signalé, A est de beaucoup le meilleur des sept manuscrits
de Paris, et Fortia a eu le tort de ne pas s’attacher plus soigneu
sement à son texte.
L’édition princeps d’Aristarque, par Wallis (Oxford, 1688),
ne renfermait, comme additions, que des extraits du livre VI de