Full text: Sciences exactes dans l'antiquité (2)

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MÉMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY. 
Or, cette proposition, si souvent rappelée, et dont Aristarque 
fait en réalité un fréquent usage, ne se trouve ni démontrée, ni 
même énoncée dans aucune scholie; et c’était bien à propos de la 
première partie du théorème tp qu’il y avait lieu, dans un com 
mentaire, de la présenter pour la première fois ; ainsi, l’omission, 
dans les copies, d’une partie de ce commentaire est bien avérée. 
5. Dans tous ces renvois, notre abréviation pourrait aussi bien 
signifier lemme que commentaire, et la lecture de Fortia est excu 
sable. Mais, quand nous trouvons encore : Sch. N 73 : ùç èv -û ip 
etp^-cat xat èv tw ja aùxou, nous ne pouvons plus interpréter lemme, 
car le renvoi est fait non pas à la même proposition manquante 
que dans les scholies précitées, mais bien à Sch. N 52 (Fortia indi 
que à tort 53). Nous apprenons en même temps que l’auteur des 
scholies N les comprenait sous cette désignation de ¡1 zz hrd\vrr^<x. 
Quant au dernier emploi de notre abréviation (Sch. N 63, sur 
la seconde partie du théorème ip), il a encore lieu à propos de 
cette proposition dont j’ai signalé la perte dans le commentaire. 
Mais comme, dans le passage dont il s’agit, Fortia a confondu 
dans le texte un diagramme qui représentait les calculs en marge, 
et que, par suite, tout l’endroit est inintelligible, je suis obligé 
de le rétablir d’après A. Je commence par expliquer ce qui pré 
cède : 
Désignons par A la ligne £v, par d le diamètre de la lune, 
par D celui du soleil ; on a démontré : 
d 45 A 88 
> et -> -, 
D goo d 40 
A 88 22 
D 900 225 
on en conclut :
	        
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