52. — SUR LES ÉPIGRAMMES ARITHMÉTIQUES. 443
Dans le manuscrit palatin de l’Anthologie (Bibl. Nat., suppl.
gr. 384), de ces divers problèmes, un seul, 7 C, est accompagné,
dans le corps du texte, d'un scholie, d’ailleurs très long, et pré
sentant sept solutions différentes; c’est, en somme, un document
particulièrement intéressant pour l’histoire du calcul.
Mais, en outre de ce scholie dans le corps du texte, on en ren
contre, au haut et au bas des pages, d’autres, écrits également de
première main, quoique conçus d’une tout autre façon. Ces scho-
lies se rapportent aux problèmes 2 A, 3 A, 6 B et encore 7 C.
Le scholie 2 A est traité de façon à donner une règle générale
pour tous les problèmes similaires ; le suivant, 3 A, renvoie aux
problèmes antérieurs ; 6 B à un problème 27; 7 C à des problè
mes antérieurs similaires qu’on ne retrouve pas dans cette série.
Enfin, les problèmes 6 B et 7 C portent, dans le manuscrit, des
seconds numéros, à savoir 28 et 19.
On est, dès lors, conduit à penser que ces quatre scholies ont été
transposés à cette place de celle qu’ils occupaient dans une autre
suite de problèmes ; or, il est aisé de reconnaître que cette suite
n’est autre que celle de Métrodore.
Celle-ci, qui, après la série des oracles, termine le livre, à part
quelques épigrammes particulières surajoutées, comprend, dans
l’édition Didot, les numéros 116 à 140 ; mais, dans le manuscrit,
elle porte un numérotage particulier dont la suite est incomplète,
même si Ton tient compte des omissions du copiste, et où man
quent précisément les numéros 28 et 19, c’est-à-dire ceux que
nous avons trouvés comme seconds dans la série S.
temps donnés. Il s’agit de savoir en combien de temps elles le rempliront, si
elles coulent ensemble.
D. Problèmes présentant deux ou plusieurs inconnues et qu’il n’y a pas ici
intérêt à distinguer plus spécialement.
A'. La somme de certaines parties aliquotes de l’inconnu est un nombre
donné.