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MEMOIRES SCIENTIFIQUES DE PAUL TANNERY.
temps qu’à Pappus, à Théon et à d’autres commentateurs de la
Syntaxe de Ptolémée 1 .
Je donnerai le texte d’après le manuscrit de la Bibliothèque
Nationale de Paris, grec 2З90, du treizième siècle (folio 9 verso,
2 e colonne) :
A£i'ljop,£V ouv (!)<; Seï supiuxav twv SiSopivwv àpi9jj.üv uXeupàv TSTpaYtovix^v.
ёатса bz xa9’ uxoQeœiv wç èv toTç MexpizoTç "Hpwvoc; èxl тт] tou xaOoXixoü xpi-
Ywvou [¡aeptaei eîtouv] ¡j-exp-çaEi 9 . . . Е?рт| pivot ç uxb tou çtXoacÿou 0éwvoç Sià
tou иторлг^рато? 3 Set^at тb xpoxEÎp.Evov. '0 yàp "Hpw eïç Ttva àpi0p.bv tou-
téœtiv tov фх TiepiTu^wv Xap.[3âvEi toutou ty]v хл-upàv tva eupY) то èp.[3abov ty]ç
xaOoXtXYjç p.STpYjaewç tou Tpty<i)vou. Xéyet Se outcd. « Kai èxet ai фх pY]TY]V
xXeupàv oùx èfyoucu, Х^ф6[ле6а p-exà SiacpSpou ÈXa^iorou T'ijv xXeupàv outwç. Ixei
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piptaov tov фх elç tSv xÇ • yivovTai xç Sip-oipov. » eïpïjTat Se x&ç Sei p,ep(Çetv
xai (î)ç 8ti [АОсХюта та xoiauxa EÙp,apéaT£pov Stà то 6p.O£tSi5 eivat та pip?) twv 1 2 3 * *
1. Il est possible que parmi ces autres commentateurs, Eutocius, disciple
d’Ammonius, ait précisément en vue l’auteur des Prolégomènes. Le manus
crit auquel nous les empruntons semble d’ailleurs dériver d’un exemplaire
ayant appartenu à Héliodore, le frère d’Ammonius; cet Héliodore y avait noté
des observations faites par lui -même ; ce sont celles qui ont été rapportées
par Boulliau sous le nom de Thius (parce qu’Héliodore en a ajouté une, faite
à Athènes, sous la mention tou ©eiou T’ijpYjc.ç ; ce divin n’est autre évidemment
que Proclus). Elles ont été publiées, très fautivement, par Halma (Chrono
logie de Ptolémée, seconde partie, pages 10-12), qui a omis la phrase impor
tante dont elles sont précédées : таита àxo tou àvTiypiçou tou çiXoaéçou 1уР а Ф а *
D’après cet indice, on pourrait attribuer les Prolégomènes à Héliodore. [Voir
Ptolemaei opera, éd. Heiberg, t. II, p. xxxv ss.]
2. Le texte de l’original avait primitivement porté p.£piff£t; eI'touv р.£тр^с£1
est l’indication de la véritable leçon, qui de la marge a passé dans le corps.
Après ¡j,£Tpço£i j’indique une lacune; on peut suppléer xai év toTç.
3. Il s’agit du Commentaire de Théon sur Ptolémée, que notre auteur
compile ensuite.
4- J’ai ajouté le mot z%ei.