APPLICATIONS DE LA RELATION DE STEWART
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Papelikr. — Ex. Géoiii. mod., I.
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Soient A, B les deux points fixes, k le rapport constant
donné, supposé positif, et M un point du lieu; nous avons
C étant un point arbitraire de la droite AB, nous pouvons
écrire la relation de Stewart
(1) MA 2 .BC + MB 2 .CA + MC 2 .AB + BC.CA.AB = 0.
Déterminons le point C de manière que l’on ait
MA 2 . BC + MB 2 . CA = 0.
ou
c^_ MA 2
CB ITIJL.
Cette relation définit un seul point C, qui est situé en dehors
du segment de droite AB, puisque CA et CB sont de même
signe.
Le point C étant ainsi choisi, l’égalité (1) devient alors, après
avoir divisé par AB,
MC 2 = CA. CB,
et comme le point C est fixe, on voit que le lieu du point M est
un cercle T qui a pour centre le point C et pour rayon la
moyenne proportionnelle
entre les longueurs CA et
CB. On peut construire le
rayon en menant la tan
gente CT au cercle de
diamètre AB.
Q
Le cercle T, de centre C
et de rayon CT, rencontre
AB en deux points diamé
tralement opposés, dont
l'un, P, est entre A et B, et l’autre, Q, extérieur au segment AB.
Pour déterminer ces points nous prenons pour sens positif
des vecteurs le sens CAB, et nous posons CA = a, CB = (3,
oc, p étant positifs. Le rayon du cercle (CP ou CQ) est égal à
y/ocp; le vecteur PC est négatif, et yC est positif.
Nous avons
P A — PC C A — — y/ ocß -)- oc — y/oc(— y/ß -j- y/ a),
PB = PC + CB = — y/aß + ß = y/ß(— y ä -h y/ß),