8
TRANSVERSALES
Nous avons donc
oc B AB sin(AB, A a),
a G AC sin(AG,Aa)
ou enfin
a P> AB sin (Aa, AB)
aC AC sin(Aoc, AC)
Nous aurons de même, par permutation circulaire,
BC
, sin(Bp, BC),
pA
BA
sin(Bp, B A)
CA
sin(CY, CA)
T B
CB
sin(CY, CB)
Multiplions ces trois égalités membre à membre ; nous obtenons
ôcTî pTC y A sin(Aoc, AB) sin(Bp, BC) sin (Cy, CA)
œC pA yB sin(Aa, AC) sin(Bp, BA) sin(CY, CB)
On peut donc énoncer de la façon suivante les théorèmes de
Ménélaüs et de Céva :
9. On considère un triangle ABC situé dans un plan orienté et des
points a, p, y situés respectivement sur les côtés BC, CA, AB.
1° Théorème de Ménélaüs. — La condition nécessaire et suffisante
pour que les points a, [3, y soient en ligne droite est que Von ait
,,, sin(Aa, AB) sin(Bp, BC) sin(CY, ÇA) .
- 1 sin(Aa, AC) ’ sin(B(3, BA) ’ sin(CY, CB) * ‘
2° Théorème de Céva. — La condition nécessaire et suffisante pour
que les droites A a, B j3, Cy soient concourantes ou parallèles est que
Von ait
sin(Aa, AB) sin(B[3, BC) sin(CY, CA)
sin(Aa, AC) ’ sin(Bp, BA) ’ sin(CY> CB) -
Nous allons maintenant donner de nombreuses applications
des théorèmes de Ménélaüs et de Céva.
10. Dans un triangle les trois médianes passent par un même point.
Soient A a, Bp, Cy les médianes du triangle ABC, a, (3,
Y étant respectivement les milieux de BC, CA, AB. Les
rapports sont égaux à — 1, et nous avons
a C p A y B