MMmn
RAPPORT ANHARMONIQUE
et, par suite,
(C.AByD) = (C'.A'B'yD').
Voilà deux faisceaux qui ont meme rapport anharmonique
et deux rayons homolo-
P
gués confondus, CD,
C'D'; donc (68) les points
de rencontre des autres
rayons homologues pris
deux à deux sont en ligne
droite. Ce sont les points
P, intersection de CA,
C'A', a, intersection de
CB, C'B', et y, point de
rencontre de Cy, C'y,
On voit ainsi que les
points a, P, y sont en
lieme droite.
2° Supposons mainte
nant que les points a, ¡3, y
soient sur une môme droite, et désignons par E le point où
cette droite rencontre la droite CC\ Nous avons
(C. a(3y E) = (C'.a(3yE).
Coupons le premier faisceau par la droite AB et le deuxième
par A'B'; nous obtenons
(BAyD) = (B'A'yD').
Voilà deux séries rectilignes de quatre points qui ont même
rapport anharmonique et deux points homologues confondus
au point y. Par suite (67), les droites BB', AA', DD' qui joignent
les autres points homologues sont concourantes. Or la droite
DD' coïncide avec CC', et le théorème est démontré.
70. Théorème de Pascal. — Si un hexagone est inscrit dans
un cercle, les côtés opposés se coupent deux à deux en trois points en
ligne droite.
Soit ABCDEF l’hexagone (convexe ou concave) inscrit dans
un cercle; supposons qu’un mobile décrive le périmètre dans
le sens ABCDEFA, et numérotons les côtés dans l’ordre où le
mobile les rencontre. Les côtés AB, BC, CD, DE, EF, FA auront
respectivement les numéros 1, 2, 3, 4, 5, 6. Les côtés opposés