DE SADI CARNOT.
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rapports, les pressions devront aussi conserver les mêmes rapports
entre elles,
Soient p la pression qui aura lieu lorsque l’index sera sur o, v le
volume de l’air au même instant, p' et v' les mêmes pression et volume
pris au moment où l’index est sur i. Si l’on chasse ou si l’on introduit
de l’air, les pressions pourront être, au lieu de p et p', q et q'\ mais on
aura de part et d’autre
p v' : d
et
q : q' : : v' : v ;
donc
P-P' :: q
On devra d’ailleurs opérer à une température uniforme ou tenir
compte des différences.
Si le tube, dans sa partie droite, était parfaitement calibré, les vo
lumes et par conséquent les pressions formeraient une progression
géométrique, lorsque les chiffres de l’échelle se trouveraient être en
progression arithmétique, et une Table de logarithmes ferait connaître
l’un par l’autre.
Pour augmenter au besoin la masse d’air, renfermée dans le tube, il
suffirait de placer l’instrument sur le côté ou à plat dans la machine
pneumatique. L’index de mercure se placerait dans la partie latérale
du renflement du tube, et l’air atmosphérique s’introduirait. On pour
rait aussi chauffer l’instrument dans cette position.
Il faudrait avoir l’attention de ne réintroduire que de l’air très-sec,
ce qui pourrait se faire en plaçant sous la cloche du chlorure de cal
cium ou toute autre matière très-avide d’humidité.
Au lieu de rouler le tube en spirale, on pourrait se contenter de le
ployer en deux, en forme d’U, ou bien de former trois ou quatre branehcs
parallèles ou davantage. En donnant au tube une grande longueur,
l’index aurait des mouvements plus étendus pour des changements de
pression semblables, et l’on pourrait ainsi mesurer les résultats produits
par un assez faible changement de densité dans l’air de la cloche.
Comparaison cle la vitesse de refroidissement de l’air dans la cloche et
dans le tube. — Nous supposerons, ce qui, je crois, s’écarte assez peu
de la vérité, que la chaleur absorbée est proportionnelle à la surface