Full text: Réflexions sur la puissance motrice du feu et sur les machines propres à développer cette puissance

RÉFLEXIONS 
SUR 
LA PUISSANCE MOTRICE DU FEU 
ET SUR 
LES MACHINES PROPRES A DÉVELOPPER CETTE PUISSANCE ('). 
Personne n’ignore que la chaleur peut être la cause du mouvement, 
qu’elle possède même une grande puissance motrice : les machines 
à vapeur, aujourd’hui si répandues, en sont une preuve parlant à 
tous les yeux. 
C’est à la chaleur que doivent être attribués les grands mouvements 
qui frappent nos regards sur la terre; c’est à elle que sont dues les 
agitations de l’atmosphère, l’ascension des nuages, la chute des 
pluies et des autres météores, les courants d’eau qui sillonnent la 
surface du globe et dont l’homme est parvenu à employer pour 
(i) L’Ouvrage de Sadi Carnot, Réflexions sur la puissance motrice du feu (Paris, Bache 
lier, 1824), était complètement épuisé depuis longtemps. Tiré à un petit nombre d’exem 
plaires, ce mémorable travail est resté longtemps inconnu aux premiers auteurs de la Ther 
modynamique. C’est pour rendre service aux savants, privés de la lecture d’un Ouvrage 
resté presque inédit, pour rendre un hommage éclatant et exceptionnel à la mémoire de 
Sadi Carnot, que la Rédaction des Annales scientifiques de l’École Normale supérieure a 
publié (II e série, 1.1, 1872) cet Ouvrage, qui est reproduit ici séparément. 
1
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.