REFLEXIONS
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nier terme. Nous pensons, au reste, que les chiffres de la seconde colonne
décroissent ici en progression trop rapide. Les expériences qui servent
de base à notre calcul ont été faites dans des limites trop resserrées
pour que l’on puisse s’attendre à une grande justesse dans les nombres
que nous avons obtenus, surtout dans les nombres extrêmes.
Puisque nous connaissons d’une part la loi suivant laquelle la cha
leur se dégage par la compression des gaz, et de l’autre la loi suivant
laquelle varie la chaleur spécifique avec le volume, il nous sera facile
de calculer les accroissements de température d’un gaz que l’on com
prime sans lui laisser perdre de calorique. En effet la compression peut
être censée décomposée en deux opérations successives : i° compres
sion à température constante, 2 0 restitution du calorique émis. La
température s’élèvera, par cette seconde opération, en raison inverse
de la chaleur spécifique acquise par le gaz après sa réduction de
volume, chaleur spécifique que nous savons calculer au moyen de la
loi démontrée ci-dessus. La chaleur dégagée par la compression doit,
d’après le théorème de la page 28, être représentée par une expression
de la forme
« = A + B loge,
s étant cette chaleur, e le volume du gaz après la compression, À et B
des constantes arbitraires dépendant du volume primitif du gaz, de sa
pression et des unités dont on fait choix.
La chaleur spécifique, variant avec le volume, suivant la loi démon
trée tout à l’heure, doit être représentée par une expression de la
forme
z = A' h- B' loge,
A' et B' étant des constantes arbitraires différentes de A et B.
L’accroissement de température acquis par le gaz par l’effet de la
• . . • 1 -S A + B loge
compression est proportionnel au rapport 7 ou au rapport + p 0 — •
il peut être représenté par ce rapport lui-même : ainsi, en le nom
mant t, nous aurons
_ A -4- BI og e
À' + B' loge*
Si le volume primitif du gaz est 1 et la température primitive zéro, on