SUR LA. PUISSANCE MOTRICE DU FEU.
4*
motrice est réellement indifférent, relativement à la quantité de celte
puissance, nous en choisirons successivement plusieurs : l’air atmo
sphérique, la vapeur d’eau, la vapeur d’alcool.
Supposons que l’on emploie d’abord l’air atmosphérique : l’opération
se conduira d’après la méthode indiquée page 21. Nous ferons les
hypothèses suivantes :
L’air est pris sous la pression atmosphérique; la température du
corps A est -J-—- de degré au-dessus de zéro, celle du corps B est zéro.
mais à la température zéro, on aura, d’après la règle de M. Gay-Lussac,
'/ = 1 ’ +P é = ^ ( ' i67 - H ' )1
d’où
y _ _ P 267 -+-1
0 P 267 V
P
Si, pour abréger, l’on nomme N la quantité —*■ l’équation deviendra
p = N
t -4- 267
d’où l’on tire, d’après l’équation (1),
,fr=N
Regardons t comme constant et prenons l’intégrale des deux membres, nous aurons
r = N ( t -1- 267 ) log v -+- C.
Si l’on suppose /•= 0 lorsque c = 1, on aura C = o, d’où
(2) r— N(f A 267) loge.
C’est là la puissance motrice produite par l’expansion de l’air qui, sous la température t,
a passé du volume 1 au volume o.
Si, au lieu d’opérer à la température t, on opère d’une manière absolument semblable à la
température t -t- dt, la puissance développée sera
/■ -4- Sr — N (t -4- dt -4- 267) log<\
Retranchant l’équation (2), il vient
(3) <?/•= Nlogvr*.
Soit e la quantité de chaleur employée à maintenir la température du gaz à un degré con
stant pendant sa dilatation. D’après le raisonnement de la page 21, Sr sera la puissance
développée par la chute de la quantité e de chaleur du degré t -4- dt au degré t. Si nous
nommons u la puissance motrice développée par la chute d’une unité de chaleur du degré t
6