/ +oo i
E (x, t) dt = —
V
f
N
E Q + E. sin (2 Ji Vt + cp
V
A (Vt - x) d (Vt)
(1)
Cette expression peut encore s’écrire :
N
1
V
E q + E sin (2 n Vt + (p )
V
A (Vt)
Cette expression est à comparer à l’expression générale de formation de l’image d’une
mire sinusoïdale spatiale :
(2)
E + E sin (2 n f x + $ )
o 1 x
A (x)
On reconnaît que ces deux expressions sont identiques, au changement de variable
près; la méthode que nous utilisons consiste à remplacer l’expression (2) par l’expression (1).
Comme la valeur utile est celle du contraste de l’image, il n’est nécessaire que de connaître
les valeurs maximales et minimales données par (1) et (2) : ceci est facilement réalisé en utili
sant (1) : il suffit de faire varier la phase pour obtenir dans l’espace image E’ +E’. et
1 °
E’ - E\ au coefficient —près, qui n’intervient pas dans la mesure du contraste. Cette varia-
o i y
tion de phase est très aisée ; supposons en effet que le miroir tournant ait une fréquence de ro
tation N’ ; en un point de la mire spatio-temporelle repérée par x, la distribution reviendra au
bout du temps et la variation de phase de la modulation est donc
N’
= 2
N
N’
Si — n’est pas entier, la simple rotation du miroir tournant assurera la variation de
N’
phase nécessaire.
Une difficulté apparaît si l’on veut mesurer le déphasage; le système proposé ne le
permet pas dans sa configuration actuelle; il faut cependant remarquer que ce déphasage n’appa
raît pratiquement qu’au voisinage de la fréquence de coupure de l’objectif qui se situe générale
ment dans un domaine de fréquence éloigné des conditions d’utilisation.
APPAREILLAGE ET RESULTATS -
Nous allons voir maintenant comment se présente le problème de la réalisation prati
que des mires spatio-temporelles en décrivant rapidement les éléments essentiels de notre
montage. Nous présenterons ensuite les méthodes de contrôle que nous avons utilisées, ainsi
que les résultats obtenus. Nous donnerons enfin un exemple d’application de notre installation
provisoire.
L’ensemble du montage est supporté par un banc d’optique et comprend (fig. 1) :
- une source de lumière qui est une lampe Philips 600-2E à ruban de tungstène horizontal;
- une lentille achromatique L^ qui donne de cette source une image à l’infini.
- une lentille L 2 qui forme l’image du ruban incandescent dans le plan d’une fente source F Q
avec un grandissement égal à 4;
- la fente F Q , horizontale, de largeur variable par commande micrométrique et de longueur
égale à 25 mm.
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