- 22 -
Ht '-<v
11 là » ü № v. m
Ces mesures photographiques nous ont permis en outre de déterminer l’influence de la
largeur de la fente F Q , donc de son image F¿ , sur le contraste a de la mire, pour une période
spatiale donnée. Nous avons ainsi pu constater que le contraste ne diminue que de 3 % lorsque
l’on passe d’une fente infiniment fine à une fente en largeur égale à 1/5 du pas de la mire. In
versement, pour une fente donnée, le contraste varie assez peu lorsque la fréquence spatiale
augmente : il n’est donc pas nécessaire de mesurer en permanence le contraste de la mire ob
jet, ni de retoucher à chaque instant la largeur de la fente pour maintenir une valeur donnée de
o •
Analyse d’une mire spatio-temporelle par intégration
Les méthodes photographiques permettent d’évaluer le contraste a d’une mire objet ou
le contraste a’ de la mire image obtenue grâce à un système optique quelconque. Mais, nous
l’avons dit tout au début, nous voulons supprimer l’emploi des émulsions photographiques au
cours de nos essais d’objectifs.
Le dispositif d’intégration électronique et de mise en mémoire n’étant pas encore au
point nous avons eu recours à l’intégration graphique des signaux. Ceux-ci sont enregistrés en
photographiant l’écran d’un oscilloscope cathodique. La mesure de l’aire maximale et de l’aire
minimale donne directement a . La fig. 5 est un exemple de ces enregistrements dans le cas
d’une mire image, en présence d’un défaut de mise au point. La concordance avec les résultats
obtenus par la méthode photographique est assurée à 4% près ce qui est en bon accord avec la
précision des deux évaluations de o . Nous avons ainsi une justification directe de notre méthode
de détermination des fonctions de transfert du contraste.
Fig. 5 - Aspects des signaux - défaut de mise au point (balayage déclenché)
CONCLUSION
La description rapide que nous venons de faire est limitée au dispositif optique dont
nous avons pu mesurer la valeur. En guise de conclusion, il nous semble intéressant d’esquis
ser le plan de dépouillement des informations ainsi recueillies.
Pour une position de l’objectif à essayer, on fait varier la fréquence de rotation du
miroir - donc le pas de la mire; la valeur de la fréquence dans l’espace objet est codée et en
registrée sur un ruban perforé; avant de passer à la fréquence suivante, le miroir tournant
provoque une quarantaine d’impulsions lumineuses qui sont mesurées, amplifiées, puis inté
grées. Le résultat de l’intégration de chaque impulsion est codé par un convertisseur analogi
que numérique, puis conservé s’il est plus petit ou plus grand que toutes les mesures précéden
tes, rejeté s’il est compris entre deux valeurs déjà en mémoire. Après une dizaine de tours,
les deux valeurs conservées sont perforées à la suite sur le ruban et la mire est lancée sur une
autre fréquence.
A l’issue de l’essai qui peut comporter l’étude de nombreux points du champ et plu
sieurs tirages, le (ou les) ruban est traité par le Centre de Calcul de l’Etablissement qui peut
sans difficultés particulières, d’une part tracer les courbes des facteurs de contraste en fonc
tion de la fréquence - d’autre part effectuer tous les calculs nécessaires pour déterminer par