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- entre la lunette et le collimateur (entre le réticule de la lunette et la mire du collimateur);
- entre le limbe du plateau de PRIN et celui du photogoniomètre, si celui-ci est radial.
Mais physiquement :
A
Fig. 1 - Mesures au photogonomètre radial Fig. 2 - Méthode photographique
- la plaque photographique et l’oeil de l’observateur se correspondent comme récepteurs de
lumière.
- 1 éclairage du collimateur et celui du photogoniomètre se correspondent comme émetteurs
de lumière (la mire du collimateur et les traits du réseau comme objets lumineux).
Volontairement, nous évitons d’introduire la notion d’axe du système optique dans la
description des deux méthodes, puisque nous partons du fait que la définition géométrique de
l’axe est impossible. Les théories du contrôle supposent cependant que l’on utilise "l’axe" de
l’objectif comme référence pour les mesures, et comme origine pour les calculs. Il ne peut
s’agir que d’une définition physique - ou même plus précisément technique - de l’axe. A chaque
méthode correspond une définition, une technique de matérialisation de l’axe; dans la méthode
photographique : point principal d’autocollimation que nous appellerons toujours A par la suite;
et, au photogoniomètre, centre de symétrie que nous appellerons toujours S.
ETUDE DU CENTRAGE AU PHOTOGONIOMETRE
Soit e, la distance du centre de perspective D à la normale au fond de chambre passant
par le centre de plaque M (celui-ci étant défini par les quatre repères de plaques). L’erreur de
centrage se traduit théoriquement au photogoniomètre par un écart d’entre la direction D M et
la bissectrice de l’angle formé par les directions DB et DC de deux points B et C du fond de
chambre, symétriques par rapport à M (fig. 3). Pratiquement, B et C sont les extrémités d’un
diamètre d’un cercle de rayon R et de centre M.
Cet écart angulaire d obéit à la loi :