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Figure 7
Figure 8
pour axe une droite passant par le centre 0’ de la pupille et non par le point nodal N’.
%
Si le plan de la plaque photographique ne coïncide pas avec le plan focal du système
centré supposé parfait (sans aberration), l’image est le centre du cercle découpé par la plaque
sur le cône; c’est donc la trace de la droite M’ 0’ passant par le centre de la pupille. Ce phéno
mène intervient dans la détermination du centre de symétrie, comme on le voit sur la figure 8;
les traits R et R’ du réseau sont symétriques par rapport au point principal d’autocollimation A.
Mais R et R’ ne sont pas dans le plan focal : R et R’ sont la trace dans le plan de la plaque des
rayons moyens O’S et O’S’ passant par le centre 0’ de la pupille et les points S et S’ du plan focal.
C’est à partir de S et S’ qu’on doit déterminer les directions dans lesquelles on verra les traits
R et R’ du réseau à travers le système centré parfait. Ces directions sont N’S et N’S’ : elles
n’ont pas pour bissectrice N’A. Donc A n’est plus centre de symétrie.
Dispersion des mesures et défauts locaux des lentilles
d a + 200^
Nous avons indiqué plus haut que les coordonnées p et q du centre de symétrie étaient
calculées par la méthode des moindres carrés. On applique celle-ci aux quantités J_ (d
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considérées comme observations isolées, corrigées de l’erreur "aller-retour". Nous obtenons,
en même temps que p et q, une liste de résidus à partir desquels on détermine l’erreur moyenne
quadratique sur p et sur q, et l’erreur moyenne quadratique sur une observation isolée. Cette
deuxième erreur, e’^ dépend
- des erreurs de traits sur le limbe du photogoniomètre;
- des erreurs dans les corrections de réseau;
- des déplacements du réseau pendant les mesures et notamment entre des séries de mesures
correspondant à des azimuts différents;
- des défauts locaux d’homogénéité ou de surface des verres de l’objectif étudié;
- de la précision des pointés qui ont servi à former la quantité — (d r
d a + 200^
Si l’on se reporte à ce qui est dit plus haut, cette quantité se calcule à partir de 8 di
rections W. En répétant les pointés plusieurs fois sur chaque trait du réseau, on obtient des er
reurs moyennes quadratiques sur chaque direction W, d’où une erreur moyenne quadratique e^
sur i (d a - d a + 200 ).
Une comparaison des valeurs e^ et e’^ est établie dans le tableau IV, où n - 2 désigne