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Au photogoniomètre ce cercle est vu en réalité sous l’angle
L’indice de distorsion est la différence
différence moyenne pour plusieurs plans méridiens d’observation, évidemment, et quantité po
sitive dans le cas de l’Aquilor. On adopte comme limites, pour la valeur de i, les quantités 450
et 550 dmgr. A l’intérieur de ce domaine, les objectifs Aquilor sont classés en 3 catégories :
distorsion forte, moyenne, faible.
La méthode photographique, prenant comme origine des angles l’axe optique du colli
mateur normal au fond de chambre, enregistre les images de la mire du collimateur sur un cli
ché, la chambre étant d’abord orientée selon la direction origine, puis faisant ensuite de part et
d’autre de cette direction des angles échelonnés de 5 en 5 grades. On a donc une série d’images
dont on mesure la distance à l’image centrale qui n’est autre que le point principal d’autocolli
mation. Soit les distances correspondant aux angles U; en l’absence de distorsion nous au
rions :
R cotg U = P = constante,
u b
L’existence d’une distorsion se traduit par une variation de P en fonction de U. On re
présente la distorsion par la courbe représentative de cette fonction, construite entre U = - 50 gr
et U = + 50 gr avec une indétermination pour U = 0 . La courbe doit se trouver à l’intérieur de
limites tracées sur un gabarit. Sinon, l’objectif est rebuté. La figure 9 (planche III) représente
ce gabarit : il ne donne de limites qu’aux variations de P, et non à sa valeur moyenne qui peut
varier de 1 ou 2 mm d’un objectif à l’autre.
Il n’est donc pas possible de comparer directement les deux méthodes de mesure de la
distorsion. Mais la figure 10 (planche III) représente le lien qui existe entre elles. Puisque pho
tographiquement, nous avons des valeurs de P calculées, à partir de valeur de U connues, en
passant par les valeurs de R mesurées, nous pouvons, P variant peu, interpoler Pg et P^ (con
sidérés comme fonctions de R).
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Puis nous en déduisons : U = Arctg
O
et U n = Arctg —~
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puis U ^ = Arctg
et enfin i = U
- u;
11
11
La comparaison n’est valable que si l’on prend la moyenne des valeurs de i correspon
dant aux valeurs positives et négatives de U, autrement dit aux images qui se trouvent de part et
d’autre du point principal d’autocollimation, et que si l’on répète l’opération sur plusieurs dia
mètres de l’objectif.
Sous cette forme, la méthode a l’inconvénient que P varie trop pour que l’interpolation
linéaire soit valable. Il est plus intéressant de choisir des angles U tels que les R correspon
dant encadrent les valeurs + 8 cm, +11 cm, - 8 cm et - 11 cm. Fondamentalement, il n’y a
rien de changé dans la méthode photographique : il s’agit simplement d’un choix judicieux des
valeurs à donner à la variable.
Nous pouvons maintenant comparer les résultats des deux méthodes puisqu’elles abou
tissent à la détermination de la même caractéristique : l’indice de distorsion. Le but poursuivi
est de découvrir une à une les conditions opératoires qui doivent être respectées avec le photo-
goniomètre et avec la méthode photographique, pour obtenir la même valeur de l’indice. C’est
ainsi qu’on est arrivé :
1°) à éclairer la mire du collimateur et le photogoniomètre à la lumière de sodium.
2°) à maintenir à l’infini la mise au point de la lunette du photogoniomètre (qui est l’homolo-
gue du collimateur de la méthode photographique).