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correspondante, c’est-à-dire plan de front perpendiculaire à l’axe des convergences pour le 
cliché gauche, plan latéral perpendiculaire à l’axe de sites pour le droit. Le schéma joint il 
lustre le principe de cet appareil. 
Les règles pivotantes entraînent respectivement les chariots porte-cliché et porte - 
optique (limitée à l’optique de tête comprenant le repère de visée), l’exploration du cliché étant 
ainsi réalisée par la combinaison de ces deux mouvements. On notera que la 2ème règle, dont 
le plan de pivotement est perpendiculaire au plan du cliché, a été décalée de 90° autour de son 
axe afin de pouvoir entraîner directement le chariot transversal parallèlement au cliché. 
2 - APPAREIL DU TYPE ELECTRO-MECANIQUE 
Les rotations u et v des axes primaires des cardans sont reproduites chacune à dis 
tance sur les axes des règles, au moyen d’un dispositif électrique comprenant un couple de 
selsyns et un moteur fonctionnant en synchro-détection. Les selsyns sont calés sur leurs axes 
par l’intermédiaire d’une multiplication convenable assurant au recopiage angulaire la préci 
sion souhaitée. 
Les moteurs x et y commandent par une liaison vis-écrou l’ensemble de chariots croi 
sés supportant le cliché placé horizontalement sous le microscope fixe. 
Il convient de noter que, grâce à cette disposition : 
- les problèmes d’équilibrage relatifs aux clichés sont supprimés puisque ceux-ci restent tou 
jours dans un même plan horizontal. 
- la liaison mécanique règle-chariot est susceptible des plus grandes obliquités des règles, le 
déplacement du chariot ayant lieu sous l’action de la vis et du moteur et non pas de la règle, 
celle-ci étant avec le synchro l’organe "détecteur d’écart". 
En réalité, le dispositif décrit ci-dessus est complété par une liaison mécanique entre 
les chariots de restitution X et Y, sur lesquels sont articulées les tiges, et les chariots porte- 
clichés, les asservissements électriques n’intervenant que comme appoints pour donner les 
déplacements complémentaires exigés par la recopie exacte des angles u et v; on évite ainsi 
tout risque de décrochage des synchros, même en cas d’exploration rapide du modèle; une liai 
son mécanique très simple résulte des considérations suivantes : les caractéristiques de l’appa 
reil sont telles que les échelles du modèle et des clichés sont dans un rapport presque constant, 
voisin de 2; dans ces conditions les volants X et Y commandent dans ce rapport les déplace 
ments des chariots par des transmissions classiques vis-écrou, les écrous des chariots porte- 
clichés recevant les rotations complémentaires des moteurs asservis. 
Dans les deux nouveaux appareils, il est tenu compte de la distorsion des objectifs de 
prise de vues, au moyen de plaques correctrices asphériques interposées entre les clichés et 
l’optique d’observation. 
RESUME 
Les appareils présentés sont des appareils analogiques à tiges permettant l’examen 
dans des plans fixes de clichés très grand angulaires. Dans les deux appareils, la portion des 
rayons perspectifs comprise entre le point de vue et le cliché est représentée par deux règles 
qui sont les projections du rayon sur deux plans rectangulaires passant par l'axe de prise de 
vue. La liaison entre les tiges et les chariots matérialisant les coordonnées du point-cliché est, 
dans un appareil, purement mécanique. Dans l'autre appareil cette liaison est obtenue par un 
dispositif électrique qui reproduit à distance les rotations des axes primaires des cardans assu 
rant l'articulation des tiges aux points de vue.