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triangulation radiale.
La quantité Xm représente, en valeur relative, la fermeture du contour polygonal à
quatre sommets autour de chaque nadir; donnons une valeur concrète : pour l’un des trois grands
ensembles traités en 1964, formé de photographies au 1/25. 000, avec une distance entre nadirs
de 2. 500 m environ, les Xm évoluent autour de 200 unités de la 5ème décimale, correspondant
à une fermeture linéaire de : (200/100. 000) x 2. 500 = 5 m. Pour un autre de ces ensembles,
intéressant des photographies au 1/10.000, le Xm moyen observé était de 250 unités, corres
pondant à 2,50 m.
Ce renseignement est un avertissement précieux pour comprendre les fermetures en
coordonnées, c’est-à-dire, les hiatus linéaires, qui seront observables au stade suivant de cal
cul dont nous parlerons ci-après.
Seconde étape : Traitement individuel des bandes
Sitôt disponible l’ensemble vérifié de valeurs a des angles rhomboedriques, il convient
de construire la triangulation radiale et d’élaborer un système de coordonnées provisoires,
pour chaque bande, susceptible de faire l’objet de la compensation générale.
Pour cela on effectue sur chacune des bandes, telles qu’elles apparaissent à l’issue de
la compensation des rhomboèdres, une mise en place sur les deux points géodésiques "princi
paux" de la bande : c’est-à-dire le couple des deux points extérieurs qui apparaîtrait le mieux
qualifié pour asseoir la bande. Nous avons appelé TRAIT et ADAPT les sous-programmes qui
effectuent cette opération; dans la séquence des calculs, ces mises en place sont effectuées en
série et, dès qu’elles sont faites, il est possible :
a) de constater, à l’intérieur de chaque bande, les hiatus linéaires sur les coordonnées de
points connus, donc les "fermetures" linéaires sur les équations de condition internes qui de
vront être compensées;
b) de constater, entre bandes adjacentes, de la même façon, les hiatus linéaires sur les
points de jonction, qui sont les "fermetures" des équations de condition "de jonction" interban
des;
c) de préparer les éléments pour la compensation finale; en effet les coefficients des relations
de condition, qui sont les coefficients d’influence de chaque angle a ( 6 ou e ) sur les fermetures
d’équations de condition, font intervenir les vecteurs reliant le nadir (correspondant à l’angle a )
et les terminaux de cette équation de condition. Ces vecteurs peuvent être connus par leurs co
ordonnées, à l’issue de cette phase "TRAIT/ADAPT". Le sous-programme qui les calcule a
reçu le nom UVECT ("Vecteurs U").
A l’issue de cette phase de calcul, qui demande environ 20 secondes sur l’ordinateur
7094, est éditée la liste des fermetures en coordonnées sus-mentionnées. Ce document est
recueilli, avec les imprimés de résultats finaux, à la terminaison des calculs du bloc, mais il
joue, dans la pratique, un rôle de vérification intermédiaire. A son niveau, en effet, sont tes
tées toutes les valeurs de coordonnées introduites et toutes les descriptions de rattachement
soit de points G, soit des bandes entre elles, descriptions qui s’expriment aux pages 2 et 3 de
l’état des données. Dans cette masse d’informations considérable, la probabilité d’une erreur
est loin d’être négligeable et celle-ci s’exprimera sur le tableau dit "des Cl" par un terme d’un
ordrp de grandeur anormal; les résultats obtenus en aval apparaitront manifestement inexploi
tables. La détection des erreurs à partir de ce tableau des CI est en général facile (car il s’agit
là, en fait, de fautes d’inscription ou de transcription). Dans l’expérience obtenue au printemps
1964, environ la moitié des blocs ont ainsi fait l’objet d’un deuxième passage, après contrôle et
redressement au niveau des CI.
Un intérêt d’un autre ordre s’attache à la liste des CI, en l’absence de toute irrégulari
té due à une faute : celui de mettre en évidence, sur une multiplicité de cas, et consécutivement
au tableau des Ah, Xm, l’ordre de grandeur de la précision métrique (précision en position)
dont le bloc de photo-triangulation est capable. Ces CI sont, répétons-le, les désaccords en
