d'un bloc "vaut" sensiblement de 3 à 4 m, et une position en bordure de bloc vaudrait de 4 à
5 m; à l'échelle du 1/10.000, la précision ci-dessus est doublée. On voit qu'il s'agit, à l'échel
le des photographies, d'une précision de 0, 2 mm en bonne harmonie avec l'idée que l'on se fait
du document de base.
Au point de vue technique, le traitement de la photo-triangulation radiale par le calcul
est donc une épreuve de vérité intéressante à la fois sur le plan général et sur le plan particu
lier de l'appréciation, en valeur relative, de tel ou tel secteur d'une couverture photographique
verticale.
A côté de ce premier renseignement, on en trouve un autre sur le plan de l'application
des ordinateurs : en effet, l'existence de ce programme fait apparaître clairement le bénéfice
apporté par les progrès parallèles des machines et des langages de programmation. Elle mon
tre que ces instruments permettent de mettre en oeuvre une technique rigoureuse, raffinée au
point de vue théorique, et correspondant à une manipulation complexe sur les données; malgré
la longueur et la complication des programmes, leur réalisation, leur mise au point s'effectuent
dans les délais raisonnables; leur passage en calcul s'effectue avec une rapidité qui, même
pour les habitués de ces machines, paraît vraiment étonnante.
ANNEXE - INDICATIONS THEORIQUES
1) - Processus initial en deux temps.
La compensation est faite suivant la méthode des observations conditionnées. La pre
mière et principale difficulté réside ici dans l'acquisition du réseau provisoire qui permettra de
calculer, pour les équations de condition en coordonnées, les coefficients et les termes cons
tants. Ceci est obtenu grâce à la phase "traitement des bandes" qui réalise l'ajustement des
rhomboèdres et la mise en place de chaque bande sur ses deux points géodésiques principaux.
Dans cette phase, les valeurs initiales des mesures (angles a ) reçoivent des correc
tions d qui satisfont au critère des moindres carrés vis-à-vis des conditions de rhomboè
dres seulement (fermetures A H et Xm : à résorber).
Dans la 2ème phase d'ajustement proprement dit, on trouvera un jeu de correction
complémentaire d qui satisfont au critère des moindres carrés vis-à-vis des conditions de
rhomboèdres (qui doivent rester satisfaites à zéro) et vis-à-vis des conditions de raccord au
canevas géodésique et de jonction entre bandes.
En définitive l'opération effectuée est donc :
a —a + da^ + da 2
"L'erreur moyenne interne" de l'imprimé résultats (fig. 7) est la valeur moyenne des
d a^; "l'erreur moyenne finale" est la valeur moyenne des d cl 2 . Les sommes (d a ^ + d c^) ne
sont pas, en toute rigueur, celles qui satisfont au critère des moindres carrés vis-à-vis de
l'ensemble des conditions posées au départ, mais on peut penser qu'elles en sont peu différen
tes.
Le procédé que nous avons employé est un procédé d'approche en deux temps, justifié
par la nécessité d'aboutir à des fermetures très exactes sur les coordonnées imposées et sur
les jonctions inter-bandes. Pour cela il fallait s'approcher préalablement au voisinage immé
diat de la solution afin de calculer exactement les coefficients de prévision des effets. On peut
décrire cette méthode comme étant une méthode de "linéarisation".
2) - Equations de conditions linéaires.
Ce sont les seules qui présentent une difficulté; mais celle-ci n'est pas négligeable
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