Full text: National reports (Part 2)

cause de la plus grande part des erreurs et imprécisions des levés; 
- la voirie et le réseau routier : rues - trottoirs - revêtements; 
- les clôtures; 
- les réseaux de distribution électrique : ces trois derniers éléments posent surtout des pro 
blèmes d’identification. 
Les méthodes de photo-interprétation sont variables suivant les pays (cf. rapport ss- 
commission IV/2 en 1960) : 
- les travaux de restitution sont généralement précédés d’une interprétation stéréoscopique 
préalable à toute autre opération; 
- un précomplètement la suit et la précise, plus particulièrement destiné à déterminer les 
éléments invisibles sur les photographies, en particulier dans les parties cachées et les débor 
dements de toits ou décrochements de murs; 
- après la restitution, un post-complètement est souvent pratiqué. 
L’exemple, en France, des travaux de la Section Topographique du Ministère de la 
Construction illustrera ce processus (cas des levés au 1/2. 000 à partir des photographies au 
1/5.000). L’interprétation est faite en atelier sur un cliché agrandi au 1/750 et porte essentiel 
lement sur les bords de toits, les clôtures, ainsi que sur les limites indécises ou de nature 
indéterminée. Ce document interprété sera à son tour revu sur le terrain et précomplété comme 
indiqué plus haut, avec tracé de tous les éléments à restituer cachés ou imprécis. C’est sur 
ce document interprété, révisé et précomplété que s’appuiera la restitution pour aboutir à un 
plan-minute au 1/2.000, qui sera généralement complété. 
Les méthodes employées pour les échelles moyennes sont souvent simplement trans 
posées aux grandes échelles, en particulier dans les travaux réalisés à l’I. G.N. Qu’il s’agisse 
de levés urbains ou en campagne, la restitution est faite sans interprétation préalable; l’inter 
prétation à l’appareil (restituteur et dessinateur d’appareil) reste très sommaire, l’essentiel 
de celle-ci étant fait au stade de la mise au net appuyée sur les renseignements qu’ont pu rap 
porter les préparateurs, sans que l’on puisse parler d’un véritable précomplètement. Le com 
plètement peut être fait ou non, soit par l’I. G. N. , soit par l’organisme-client, au cours de 
l’exploitation de ces levés. 
Les problèmes principaux des levés à grande échelle, évoqués plus haut, sont résolus 
plus ou moins, et assez diversement. Si les parties cachées du fait de la perspective ont pu être 
réduites par l’emploi de focales plus grandes à la prise de vues, celles dues aux ombres ne 
peuvent être traitées que par un précomplètement (ou complètement) identifiant ou levant les 
détails cachés. Les autres points portent sur des problèmes d’identification et sont fonction 
soit de l’échelle des clichés (clôtures, réseaux électriques, détails petits), soit de l’entraîne 
ment des opérateurs (restituteurs ou topographes) appelés à procéder à cette identification en 
fonction des critères de forme et de couleur habituels. 
Il semble que, malgré son importance reconnue, ce problème de la photo-interpréta 
tion urbaine n’ait guère progressé depuis 1960 et que l’on s’en tienne toujours à une formation 
empirique des opérateurs, uniquement par entraînement pratique sans une formation systéma 
tique. Cependant, l’extension des couvertures photographiques en couleurs (le Groupe des Es 
cadrilles de l’I. G.N. est de plus en plus souvent sollicité pour de semblables prises de vues) a 
ouvert dans ce domaine des possibilités considérables et doit être l’origine d’améliorations no 
tables et de progrès importants dans la photo-interprétation urbaine. 
D - FORMATION DES RESTITUTEURS 
Les études précédentes ont montré que le restituteur à l’appareil n’avait, quelle que 
soit l’échelle, qu’une part assez limitée d’interprétation à effectuer. Dès que celle-ci devient 
délicate, il est nécessaire de la faire sous stéréoscope, dans une phase de mise au net, ou de 
recourir au complètement si l’importance de la carte exige une certitude complète. Le problè 
me de la formation des restituteurs à l’interprétation se pose alors. A l’I.G.N., sans être né 
gligée, la question a été longtemps résolue de façon empirique, cette formation étant laissée au 
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