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études géologiques préalables, sur quoi prendre appui ? Je pense, malgré tout, que la réponse
est simple. S’il existe effectivement, dans une région quelconque, une relation nette entre les
localisations sismiques et les structures géologiques ou morphologiques ayant une orientation
particulière, cette relation pourra être décelée par une analyse systématique de la couverture
aérienne et des archives concernant les tremblements de terre. Les méthodes de travail com
prendront deux types d’opérations : rechercher d’abord les directions structurales les plus
constantes sur toute l’étendue du territoire considéré; et examiner, pour chacune de ces direc
tions, si elle ne permet pas de subdiviser le pays en bande alternativement sismiques et non
sismiques ou, du moins, plus ou moins éprouvées par les secousses naturelles.
D’une manière plus générale encore, j’ajouterai ceci. Les forces géodynamiques in
ternes, responsables des séismes, ont des effets superficiels plus ou moins canalisés par les
dislocations des bâtis continentaux ou des socles. Et, d’autre part, les impulsions tectoniques
actuelles (et donc sismiques) modifient peu à peu la structure des terrains visibles au sol. Il y
a là un marquage naturel - et utilisable en photo-interprétation - de certains secteurs particu
lièrement sujets aux destructions. Le fait a son importance pratique.
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Bibliographie
1. - G. Dubourdieu, Etude géologique de la région de l’Ouenza (confins algéro-tunisiens).
Publ. Serv. Carte géol. Algérie (nouv. série), bull.n 0 10, Alger 1957. - Esquisse géologique du
djebel Mesloula (Algérie orientale). Publ. Serv. Carte géol, Algérie (nouv. série), bull. n° 21,
Alger 19 59.
2. - G. Dubourdieu, La déformation récente de l’Afrique du Nord. Comptes rendus Acadé
mie des Sciences, t.249, p. 2799, Paris 1959.
3. - G. Dubourdieu, Déplacement et déformation du pourtour de la Méditerranée occiden
tale depuis la fin du Miocène. Comptes rendus Académie des Sciences, t. 254, p. 2029, Paris
1962.
4. - J. -P. Rothé, Les séismes de Kerrata et la séismicité de l’Algérie. Bull. Serv. Carte
géol. Algérie, 4e série, Géophysique, n° 3, Alger 1950. - J’ai utilisé aussi les renseignements
fournis par le même auteur sur "le tremblement de terre d’Orléans ville ..." : voir La Nature,
n° 3237, p. 1, Paris 1955.
5. - G. Dubourdieu, Tectonique et tremblements dç terre en Algérie du Nord. Comptes
rendus Académie des Sciences, t. 250, p. 884, Paris 1960.
6. - G. Dubourdieu, Les couloirs algériens de sécurité anti-sismique. Comptes rendus
Académie des Sciences, t. 258, p. 2605, Paris 1964.
7. - L. U. de Sitter, Structural Geology, p. 321. Mc Grax-Hill Book Company Inc. , New
York 1956. - R. D. Reed and J. S. Hollister, Structural évolution of Southern California, Bull.
Americ, Assoc. Petroleum Geol. , 20 (12), p. 1529, Tulsa 1936. Je crois utile de rappeler ici
qu’une relation certaine existe, en Californie, entre les failles de décrochement et les foyers
sismiques.
8. - A. Caire, Etude géologique de la région des Biban (Algérie). Publ. Serv. Carte géol.
Algérie (nouv. série), bull. n° 16, Alger 1957.
9. - L. Trevisan, Il Gruppo di Brenta, Mem. Ist. Geol. R. Univ. Padova, 13, p. 1-128, Pa-
doue 1939. (Travail cité d’après L. U. de Sitter, Structural Geology, p. 167-168).
10. - G. Durozoy, Etude géologique de la région de Châteaudun du Rhumel, Publ. Serv. Carte
géol. Algérie (nouv. série), bull. n° 22, Alger 1960.