En tenant compte des expressions des éléments de la matrice résultée du produit matri
ciel (8), les coordonnées d'un point quelconque de F intérieur du stéréomodèle s'obtiennent des
relations :
(22)
en supposant que l’image projetée a été ramenée à l'échelle, par exemple dans la direction de
l’axe x, c’est à dire que les relations (22) ont été multipliées par .
COS V,,
Dans le tableau 2, on donne les valeurs relatives (y — 100 mm), des différences de coor
données pour les différentes valeurs du coefficient d’affinité k et de l’angle d’inclinaison.
TABLEAU 2
'v vS
k
0,5
1
i
3
4 1 5
0,5
0,002
0,009
0,037
0,083
0,148
0,232
0,75
0.001
0.005
0,022
0,049
0,087
0.136
1,25
0,001
0,006
0.027
0.062
0,111
0,185
1,50
0,003
0.015
0,061
0,139
0,248
0,388
2.00
0,009
0,037
0.148
0,335
0.596
0.934
Les valeurs relatives des différences de coordonnées données par le tableau 2 nous mon
trent que la construction du stéréomodèle affin peut être réalisée uniquement avec une certaine
précision qui dépend de k et de v, ui que l’image projetée dans le plan de la projection est
déformée.
e) Aux points c et d, nous avons montré les difficultés de construction du stéréomodèle
affin. Une solution rigoureuse, basée sur le principe montré au point 6, exige un dispositif spé
cial qui puisse assurer automatiquement la variation de la base de projection conformément aux
relations (15). C’est pourquoi de beaucoup plus avantageuse est la solution où d’abord on trans
forme les photogrammes inclinés en photogrammes nadiraux, en construisant ensuite sur cette
base le stéréomodèle affin.
(F)