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(8) Erreurs systématiques.
On a calculé les différences entre les moyennes des coordonnées, établies selon le (4)
ci-dessus, et les coordonnées terrestres correspondantes. De ces différences on a
calculé, séparément pour les groupes de points indiqués sous (3) ci-dessus, la
moyenne quadratique des erreurs systématiques. Pour obtenir un aperçu général
et clair des erreurs, et pour être en état de mieux comparer les mesures exécutées
par les centres différents, ces différences de chaque point ont été représentées
graphiquement sur feuilles transparentes séparément pour la planimétrie et pour
l’altimétrie.
Les paragraphes (6), (7), (9), et (10) du »Projet d‘un programme de calcul« con
cernent d'autres opérations pour calculer la précision de l’adaptation, la précision
absolue et relative, ainsi que l’adaptation altimétrique et les mesures de parallaxes.
Ces études, ajournées provisoirement, ont été prévues pour un deuxième cycle de calcul.
2.3.2. Résultats préliminaires
Après avoir transmis leurs résultats de mesure, la plupart des centres se sont
chargés d’exécuter eux-mêmes les calculs d'après le premier programme. Les calculs
ont été terminés en décembre 1963. Le Président doit grouper ces résultats et les
analyser. Ce travail n’est pas encore terminé. Il est particulièrement intéressant de
mentionner la précision absolue obtenue à partir des prises de vues faites aux différentes
échelles. On pourrait se borner à indiquer uniquement les erreurs moyennes absolues.
Mais les résultats préliminaires révèlent clairement que chaque stéréogramme est affecté
d’erreurs individuelles de telle façon qu’une répétition de la mesure d’un stéréogramme
fournit des résultats qui s’accordent mieux entre eux qu’avec les coordonnées terrestres.
Pour cette raison nous ne donnons pas seulement les erreurs absolues selon le (3),
paragraphe 2.3.1., mais également les erreurs relatives y correspondant selon le (4).
Le Tableau 3 indique les erreurs moyennes absolues m x , m y , m z transformées en
»u. dans le cliché« pour les restitutions faites à l’aide des appareils analogiques (Auto
graphe A 7 et Stéréoplanigraphe C8). Elles sont classées séparément par vols ainsi
que par groupes de points. Le rapport de l’échelle-modèle à l'échelle-image varie en effet
entre 1,6 : 1 et 4,0 : 1; n est le nombre des mesures dont les erreurs moyennes ont été
calculées; il est approximativement égal au triple nombre des points de comparaison.
Nous indiquons seulement la moyenne pour chaque essai, c’est-à-dire que nous résumons
les résultats des six (2 fois 3) mesures des deux stéréogrammes de chaque vol. Dans les
dernières colonnes du Tableau 3 figurent les erreurs moyennes relatives y afférant.
Ici n correspond au nombre des points de comparaison mesurés. Malheureusement, il a
fallu préalablement éliminer les mesures de deux essais à 12 stéréogrammes, parce que
les calculs n’étaient pas exécutés selon les règles du programme de calcul. Le Tableau 4
montre les erreurs correspondantes résultant des observations aux stéréocomparateurs.
Il y manque partiellement les erreurs relatives moyennes parce que les clichés n’ont
été mesurés qu'une fois.
Pour le lecteur pressé, nous avons établi un plus ample résumé des résultats des
Tableaux 3 et 4. Le Tableau 5 contient les valeurs moyennes de toutes les mesures d’un
vol. Au lieu des erreurs moyennes m x et m y , nous avons indiqué l’erreur moyenne
des coordonnées mjt et, en outre, le rapport m y : m x . Nous avons encore transformé
l’erreur altimétrique moyenne m z en »%o de l’altitude de vol« et aussi, à l'aide du
rapport de base #, en une erreur moyenne m vx de la parallaxe horizontale. Nous
avons formé également la moyenne des résultats des mesures aux stéréocomparateurs