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Ayant reçu les résultats des essais d’interprétation on a choisi deux parties
caractéristiques du matériel de test. Ces parties furent extraites maintenant des travaux
des différents participants et établies sur du matériel transparent à l'échelle approxi
mative de 1/30 000. Le résultat de chaque participant fut imprimé dans une autre couleur.
En même temps, on a réduit ces parties à l’échelle de 1/100 000. Ainsi, on a établi des
éléments utiles pour comparer les résultats aussi bien de l’interprétation que de la
généralisation.
Ces éléments furent transmis alors aux participants en les priant de soumettre
un rapport à la Commission E après les avoir étudiés et comparés profondément.
Après avoir obtenu ces rapports, la Commission a fait un »Rapport commun
établi par les Centres ayant participé aux tests sur les essais d’interprétation de Bedford
et de Waterbury« dont la publication est en cours.
En résumé, on peut dire sur ce premier grand essai que, en prenant pour base
les problèmes posés, même à une échelle de cliché aussi petite que le 1/110 000, la
situation nécessaire pour une carte à l’échelle de 1/100 000 pourra, en général, être
extraite de façon encore satisfaisante à partir de ces images, pour autant que la visibilité
du terrain soit bonne. Cependant, comme le matériel photographique servant de base
pour les essais fut obtenu dans des circonstances extrêmement favorables et, par
conséquent, représentait un cas exceptionnel en ce qui concerne la qualité des images
et les conditions des prises de vues (altitude de vol 12 000 m, meilleures conditions de
temps, etc.), il semblait plus favorable de se servir de prises de vues aériennes à l’échelle
de 1/60—80 000, celles-ci pouvant être faites avec les moyens couramment disponibles
et dans les conditions normales de temps et de visibilité, même si on rencontrera
certaines difficultés. Ces photos permettront aussi, même si elles seront de moindre
qualité, d’interpréter avec certitude les détails nécessaires pour une carte à l’échelle
de 1/100 000.
Au cours de la recherche il fallait maintenant éclaircir comme seconde
question importante, jusqu’à quel point la précision planimétrique et alti
métrique d’une restitution photogrammétrique, issue de ces prises de vues à l’échelle de
1/60—80 000, correspondra aux exigences d’une carte à l’échelle de 1/100 000, et, si
possible, il fallait en même temps trouver la méthode la plus favorable pour l’établisse
ment d’une telle carte, c’est-à-dire, accorder raisonnablement les phases des opérations
et la technique de travail (interprétation, restitution photogrammétrique, généralisation
et représentation cartographique).
Pour étudier cette question on a fixé en 1961 un vol photographique en Suisse avec
une chambre Wild RC 9, Superaviogon, f = 88 mm, et l’échelle de l’image de 1/75 000.
Sous l’indication »Bloc Suisse« on a commencé alors par un second grand essai.
Après avoir fait les travaux préparatoires à Vienne et après avoir choisi les 4 modèles
de test on a distribué à tous les participants aux tests une instruction précise
concernant la restitution de ces modèles ainsi que le matériel de base demandé suivant
le besoin. L’instruction a compris le suivant:
Les appareils de restitution, l’échelle de restitution et les méthodes de travail ont
été à choix libre. 6 points de contrôle por modèle étaient donnés. L’essai terminé, il
fallait fournir à la Commission E ce qui suit: l’enregistrement des erreurs résiduelles
après l’orientation absolue, la représentation cartographique de la situation à l’aide de
l’interprétation des prises de vues aériennes et de la généralisation selon la légende
jointe, les principes généraux pour la généralisation (d’après les expériences faites au