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des données . A cette conception, proposée par INGHILLERI,
on peut objecter que les appareils courants, s’ils permettent
la mesure de la parallaxe, ne sont pas équipés en général
pour l’enregistrement automatique de ce paramètre qui doit être
introduit manuellement, d’où risque d’erreur et perte de temps.
En allant plus loin dans cette voie, on peut renoncer
à toute orientation relative, et annuler les parallaxes à
l’aide par exemple du By, qui sera enregistré en même temps
que les coordonnées x,y,z, . Ces quantités définissent les
directions des 2 rayons perspectifs homologues et sont équi
valentes aux mesures faites sur un stéréocomparateur : c’est
par cette méthode (signalée à titre de curiosité) qu’ont été
effectués à 1*1.G.N., en 1957, les premiers essais de la
méthode dite ’’analytique" .
Le problème du transfert des points dans la méthode analytique.
L’aboutissement logique de l’évolution constatée est
la mesure des coordonnées photographiques planes x y de chacun
des points de triangulation sur toutes les photos où ce point
figure, à l’aide d’un comparateur . Mais il ne suffit pas
d’effectuer cette mesure de coordonnées avec la plus grande
précision possible : encore faut-il s’assurer que c’est bien
le même point qui a été visé sur tous les clichés, car toute
erreur d’identification aura exactement le même effet qu’une
erreur de mesure . Il apparaît donc que le transfert des points
de triangulation est le problème essentiel de toute procédure
instrumentale, et que ce transfert doit être réalisé avecivune
précision égale à celle de la mesure .
A ses débuts la méthode analytique a seulement cherché
à réaliser par le calcul un équivalent des opérations norma
lement effectuées avec un appareil de restitution, c’est à
dire la formation du modèle spatial; on a donc été conduit à
utiliser le stéréocomparateur qui, par le fusionnement stéréo
scopique, assure l’identification correcte des points homologues
dans un même couple. Mais il faut aussi assurer l’identifica
tion des points de liaison entre couples voisins d’une même
bande; les stéréocomparateurs à 3 porte-clichés ont été conçus
à cette fin . Mais il existe une solution moins coûteuse,
applicable aux appareils à 2 porte-clichés . Dans certains de
ces appareils, les mouvements des porte-clichés sont indépen
dants et on enregistre directement les coordonnées x, y et
x 2 et y2 • Quand on passe au couple suivant, il est facile de
faire marquer au porte-cliché commun les coordonnées anciennes
pour assurer l’identification, le pointé stéréoscopique étant